Caran d'Ache (1858-1909)

D’origine russe, Caran d’Ache, pseudonyme d’Emmanuel Poiré, est l’un des plus célèbres dessinateurs et caricaturistes de la fin du XIXe siècle. D’abord spécialisé dans le dessin militaire, il popularise en France les histoires sans légendes puis sera le dessinateur attitré du Journal et du Figaro.

Le Chat Noir, 29 mai 1886
Le Chat Noir, 29 mai 1886
Dans la presse illustrée

Caran d’Ache participa à de très nombreuses revues et journaux illustrés. Voici une sélection de ses bandes dessinées publiées notamment dans Le Chat noir, Le Journal amusant, ou encore Le Rire.

Le Journal, 29 mai 1902
Le Journal, 29 mai 1902
Les Lundis de Caran d’Ache

À partir de 1894, Caran d’Ache est embauché par le quotidien Le Journal pour y donner une planche tous les lundis. En 1895, Le Figaro débauche le dessinateur pour qu’il signe désormais une page hebdomadaire dans ses feuilles. Du 2 décembre 1895 au 14 mai 1906, soit pendant plus de dix ans, Caran d’Ache signe chaque semaine un dessin en troisième page du quotidien parisien.

Un miracle, Imagerie Pellerin
Un miracle, Imagerie Pellerin
Imagerie populaire

Certaines histoires en images de Caran d’Ache parues dans la presse furent reprises sous forme de planches par l’Imagerie d’Épinal dans sa série "aux armes", entre 1892 et 1893 :
- n° 108 : Un miracle !
- n° 140 : Il était trois petits enfants
- n° 101 : Le billet de logement
- n° 109 : Pourquoi Machin a été nommé caporal

Gros et détail
Gros et détail
Les albums

Les dessins humoristiques et histoires en images de Caran d’Ache publiés dans la presse furent repris dans plusieurs albums monographiques, tels les Album Caran d’Ache, volume 1 (1889) et volume 3 (1892), ainsi que Bric-à-brac (1893) et C’est à prendre ou à laisser (1898).

Les courses dans l'Antiquité
Les courses dans l'Antiquité
Quelques autres albums

Caran d'Ache illustra des textes, notamment un monologue d’Alphonse Allais (La Nuit blanche d'un hussard rouge, 1887), les chroniques humoristiques d’Etienne Grosclaude (Les Joies du plein air, 1889) ou encore la prose de Montfrileux (Guerriers et soldats, 1896). Il illustre également Prince Kozakokaff (1893) de Bénardaky qui raconte le voyage à travers l'Europe d'une famille russe.