Documents sur la Commune

Entre les plaidoyers de membres exilés de la Commune et les accusations de leurs ennemis, il est encore utile de se référer à des documents « bruts » de l’époque, ou à des œuvres d’historiens, qui, le temps de l’apaisement venu, livrent des analyses dépassionnées.

Documents iconographiques relatifs à la Commune de Paris.

Le Dossier de la Commune devant les conseils de guerre est un recueil de rapports et de réquisitoires des principales affaires qui se sont déroulées devant la justice militaire dès juin 1871.

Jean Jaurès, maître d’œuvre de la monumentale Histoire socialiste confie en 1901 à Louis Dubreuilh (1862-1924), futur secrétaire général du Parti socialiste S.F.I.O., la rédaction de la partie consacrée à La Commune, aujourd’hui encore estimée des historiens.

Dès 1872, l’Assemblée nationale siégeant à Versailles livre les 3 épais volumes de ses conclusions de l’Enquête parlementaire sur l’insurrection du 18 mars (Tome I. Rapports ; Tome II. Dépositions des témoins ; Tome III. Pièces justificatives) : mine de documents utiles, malgré leur partialité.

Les Murailles politiques françaises : depuis le 4 septembre 1870, constituées de fac-similés d'affiches édités par Armand Le Chevallier, Paris, 1873-1874, contiennent de nombreux fac-similé d’affiches de la Commune, source de premier ordre.

Camille Pelletan (1846-1915), plus tard ministre, entend, dans Questions d'histoire : le Comité central et la Commune, réfuter les « légendes », propagées par les adversaires de la Commune, en restant critique à son égard. En 1880, dans La Semaine de maiil reproduit les articles, bien documentés eux aussi, qu’il a donnés dans le quotidien La Justice.

En 1897, la Revue blanche publie une enquête sur la Commune, constituée d’un questionnaire envoyé à des acteurs ou témoins des évènements encore vivants. Elle s’étend sur deux parutions (Vol. 1Vol. 2).

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Jusqu’à nos jours, les opinions sur la Commune sont tranchées, et les historiens peinent à faire entendre la voix de l’objectivité. Entre les plaidoyers de membres exilés de la Commune et les accusations de leurs ennemis, il est encore utile de se référer à des documents « bruts » de l’époque, ou à des œuvres d’historiens, qui, le temps de l’apaisement venu, livrent des analyses dépassionnées.