Revues savantes de la Nièvre
publications disponibles de 1886 à 1928
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La Société académique du Nivernais a été fondée au mois de juin 1883 et approuvée en 1884. Le premier volume de ses Mémoires, qui renferme les procès-verbaux et les travaux de la Société de 1883 à 1887, a commencé à paraître en 1886. (Lasteyrie II, p.359)
publications disponibles de 1854 à 2000
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La Société nivernaise des lettres, sciences et arts a été fondée en 1851. Elle publie un Bulletin. (Lasteyrie II, p.360)
publications disponibles de 1880 à 1925
publications disponibles de 1972 à 2012
publications disponibles de 1876 à 1948
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La Société scientifique et artistique de Clamecy a été fondée en 1876. Elle a entrepris la publication d'un Bulletin. (Lasteyrie II, p.359)
Au cours du XVIIIe siècle, à l'imitation de l'Académie française, sont nées des académies provinciales, à caractère surtout littéraire. Parallèlement apparaissent des sociétés savantes dans le domaine des sciences, de l'agriculture, de la médecine. Interdites à la Révolution, elles réapparaissent progressivement sous l'Empire, la plus célèbre fondation est peut-être celle d'une Académie celtique, devenue Société des Antiquaires de France. De nouvelles sociétés correspondant à des curiosités historiques et scientifiques et à une forme de sociabilité partiellement inspirée des modèles anglo-saxons naissent alors. Elles étaient organisées sur le modèle des quatre classes de l'Institut, agriculture, sciences, lettres et art.
Entre la Restauration et la fin du Second Empire sont nées une centaine de sociétés savantes à curiosités multiples. Guizot, ministre de l'Instruction publique de la Monarchie de Juillet souhaitant réconcilier l'ancienne société et la Révolution fonde les grandes institutions de mémoire, Comité des Travaux historiques et scientifiques, Commission des Monuments historiques, Société de l'Histoire de France etc. Pour réaliser l'inventaire des monuments, des archives, il invite les chercheurs à utiliser des méthodes communes et des vocabulaires descriptifs normalisés.Il favorisa la publication des résultats dans de grandes collections nationales comme la collection des documents inédits pour servir à l'Histoire de France. Parallèlement à ces entreprises de l'Etat, l'érudit normand Arcisse de Caumont instaurait un réseau d'archéologues dans toute la France et créait l'ancêtre de la Société française d'archéologie, qui existe encore.
Françoise Bercé, Inspecteur général du Patrimoine