Femmes pilotes

Passionnée de sport, aéronaute amatrice, elle est la première française à devenir pilote de course automobile, avant que l’Automobile-Club de France n’exclue les femmes de ses compétitions, ce qui provoque ses protestations dans la presse. Elle se tourne alors vers les courses de canots à moteur, et notamment un périlleux Alger-Toulon qui fait la Une du Petit Journal.

Elle dirigera aussi plusieurs expéditions scientifiques au Maroc et sera à partir de 1929, et jusqu'à sa mort, la première femme présidente de la Société protectrice des animaux (SPA).

Grande sportive donc, elle est aussi connue pour porter le costume masculin, source de scandale, à tel point qu’elle se verra refuser sa demande de participation aux JO de 1928, son affiliation aux clubs sportifs féminins ou retirer sa licence de pilote.

La fin de sa vie sera marquée par sa collaboration avec le régime nazi. Elle meurt au volant de sa voiture, exécutée par la Résistance.

En 1929,elle remporte sa première course de Grand-Prix féminin sur l'autodrome de Linas-Monthléry. Par la suite seule femme sur le circuit du Grand Prix, elle pilote une Bugatti T35C et mérite sa place en battant régulièrement de grands pilotes masculins. En 1949 à Monaco, Louis Chiron l'accuse d'avoir été un agent de la Gestapo. Hellé Nice est alors délaissée par ses amis, et plonge dans une grande solitude sans pouvoir recourir. Elle finira sa vie dans un dénuement total.

En 1937  sur le circuit de Montlhéry  durant 10 jours en équipage avec 3  de ses compatriotes dont Héllé Nice elle battra  25 records du monde dont certains tiennent toujours. La Seconde Guerre mondiale interrompra définitivement son parcours en compétitions mécaniques.

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