Les coiffures excentriques à la hauteur improbable étaient à la mode à la fin du XVIIIe siècle parmi les femmes aristocrates et au sein de la Cour de Versailles. Si cette mode fait aujourd’hui sourire, n’oublions pas qu’elle contribua à assurer une reconnaissance au métier de coiffeur.
Jules de Gastyne, totalement oublié de nos jours, est caractéristique de la Belle Epoque, ou plutôt des années 1870 à 1920. Pas le plus populaire (mais il a connu un beau succès), ni le plus original, dans ses thématiques comme dans son écriture, il est l’exemple type du feuilletoniste du temps, et est en cela intéressant.
Œuvre intensément lyrique, Les Contemplations sont les "Mémoires d’une âme", l’âme d’un poète hanté par la mort de sa fille Léopoldine et qui, dans un élan de mysticisme, dialogue avec la mort. "Est-ce donc la vie d’un homme ? Oui, et la vie des autres hommes aussi." Nous verrons comment utiliser Gallica pour étudier les livres I à IV.
Représentatif de la décadence Victorienne, Aubrey Beardsley a marqué le tournant du siècle par son esprit ironique et ses illustrations au style grotesque, flirtant avec la caricature et l’érotisme. C’est à peine âgé de 20 ans que le dandy réalise une centaine de dessins pour La Mort d'Arthur de Thomas Malory. Son œuvre la plus célèbre reste son travail d’illustration de Salomé, la pièce de l’auteur sulfureux Oscar Wilde dans un style très « fin de siècle ».