L'homme semble s'être toujours interrogé sur le ciel, la lune et les étoiles qui brillent la nuit. Que peut-il bien y avoir là-haut ? Partons à la découverte de la pluralité des mondes, de ces univers inconnus, étranges, inquiétants et fascinants qui ont servi de sujet d’étude aux scientifiques et inspiré l’imaginaire littéraire, dont celui du merveilleux-scientifique.
L’Homme a toujours cherché à communiquer à distance, par divers moyens visuels (signaux de fumée, torches, cerfs-volants, drapeaux...), sonores (cris, tambours, tamtams, trompes, cloches…) ou encore par l'intermédiaire de pigeons voyageurs. La télégraphie sans fil apparaît à la fin du XIXe siècle. Elle est le fruit de plusieurs inventions européennes et américaines. Elle va nourrir l’imagination des écrivains se réclamant du courant littéraire du merveilleux-scientifique initié par Maurice Renard, qui donneront naissance à des machines bizarres et à des phénomènes étranges.
Le texte de Maurice Renard qui tente de définir en 1909 le merveilleux-scientifique est un jalon dans l’histoire littéraire. Il y affirme l’existence d’un réseau de récits cherchant, contrairement à ceux de Jules Verne par exemple, à « lancer la science en plein inconnu ». Ce genre en devenir existe toutefois déjà avant ce manifeste, dans des romans offrant voyages spatiaux, futurs utopiques ou abominables, civilisations perdues, savants fous ou inventions les plus délirantes.
Contrairement aux nouvelles américaines, les récits merveilleux-scientifiques ne sont pas parus dans une revue identifiable comme les pulps-magazines, consacrés à la science-fiction américaine dans les années 1930. Pour autant, les revues, magazines ou maisons d’édition françaises ont joué un rôle non négligeable dans la diffusion des récits merveilleux-scientifiques.