La botanique au XIXe siècle

Découvrez une sélection d'oeuvres de grands botanistes du XIXe siècle.

Noël Bernard créa une station botanique en Poitou et travailla sur les racines des orchidées.

Gaston Bonnier a consacré sa vie à l’étude de la flore de France, dont les ouvrages ont été constamment réédités jusqu’à nos jours. Il participa également à la fondation et à la direction de la Revue générale de botanique.

René Desfontaines parcourut les côtes de Barbarie et publia la Flore atlantique. Membre du Jardin du Roi et de l’Académie des Sciences, il participa au sauvetage de botanistes pendant la Révolution française.

Alexis Jordan fut un membre actif de la Société linnéenne de Lyon. Il décrivit de nombreuses espèces végétales, constituant un herbier et un jardin expérimental, et fut rédacteur du Lyon horticole.

Charles Naudin, spécialiste de l’acclimatation des plantes, étudia l’hérédité en botanique et fut un précurseur de l’étude de l’hérédité, inspirant Darwin et Mendel.

Alphonse Pyrame de Candolle fit partie d’une illustre famille de botanistes genevois avec son père, son fils et son petit-fils. Il fut à l’origine des lois de la nomenclature botanique.

Gaston de Saporta fut un grand paléobotaniste. Il participa à la création du Comité français de paléontologie. Il poursuivit l’édition de la Paléontologie française entamée par Alcide d’Orbigny.

Philippe Édouard Léon Van Tieghem travailla sur l’observation du mycélium des champignons au microscope. Professeur au Muséum, il fut aussi président de l’Académie des Sciences, et le beau-père de Gaston Bonnier.

Etienne-Pierre Ventenat traduisit Jussieu en français. Il fit également paraître la description des plantes de la Malmaison, illustrée par Redouté, à la demande de Joséphine de Beauharnais.

Philippe Lévêque de Vilmorin, membre de la célèbre famille de Vilmorin, créa l’arborétum de Pézanin sur les terres du château familial. Il fut également le père de Louise de Vilmorin.

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Le XIXe siècle voit l’épanouissement de la botanique. L’effort de classification entamé par Linné est considérablement amplifié par l’exploration des dernières terres inconnues et le développement de l’agronomie. De grandes flores paraissent comme celle de Gaston Bonnier. L’utilisation du microscope fait découvrir la biologie cellulaire végétale. La physiologie végétale n’est pas en reste, grâce à la découverte de la photosynthèse. Les grands débats de la biologie en général irriguent la botanique comme la question de l’évolution et le darwinisme. C’est en croisant des petits pois que Mendel peut décrire les lois de l’hérédité.

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