Les pionniers de la politique "positive"
Ouvrages de théorie politique influencée par le courant de pensée positiviste disponibles dans Gallica.
Ses perspectives de carrière dans l'enseignement supérieur se soldant par un échec, Emile Acollas enseigne le droit à une clientèle privée et écrit de nombreux ouvrages de droit civil et de philosophie du droit. Démocrate convaincu et sous l'influence des idées socialistes de son temps, il est opposant sous le Second Empire puis se lance sous la IIIe République dans une carrière politique aux côtés des républicains radicaux. Selon lui, le droit est un instrument d'émancipation de l'individu.
Influencé par le positivisme d’Auguste Comte, Léon Jean Victor Donnat est ingénieur diplômé de l’Ecole impériale des mines et économiste, défenseur du libre échangisme. Membre de la Société internationale des études pratiques d’économie sociale, il s’intéresse également à l’anthropologie qu’il enseigne à l’université de la Sorbonne. Il a exercé des fonctions politiques en tant que membre du Conseil Municipal de Paris de 1871 à 1890, et du Conseil Général de la Seine. Républicain « radical libéral », il s’oppose au socialisme.
Militant socialiste, leader des étudiants blanquistes et proche de Clémenceau, Albert Regnard est exclu de la faculté de médecine en raison de son activité politique. En 1871, il participe à la Commune de Paris, puis se rallie à Gambetta pendant son exil à Londres. De retour en France après l’amnistie de 1880, il exerce des fonctions politiques et milite pour un Etat fort, centralisé, faisant sienne la devise positiviste « Ordre et progrès ! ». En 1887, il publie un article violemment antisémite dans la Revue socialiste.