Revues savantes du Nord
Publications disponibles de 1843 à 1938
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La Commission historique du département du Nord a été créée par arrêté préfectoral en date du 14 novembre 1839. Elle publie un Bulletin. (Lasteyrie II, p.413)
Publications disponibles de 1904 à 1944
Cette Société a été fondée en 1899, ses statuts ont été approuvés par arrêté préfectoral du 29 avril de la même année. Elle a publié, de juillet 1899 à juin 1900, le premier volume d'un Bulletin. La Société a entrepris en 1903, de faire paraître parallèlement à son Bulletin, une collection de Mémoires. (Lasteyrie V)
Publications disponibles de 1886 à 1938
La Société de géographie de Lille a été fondée en 1882, ses statuts ont été approuvés par arrêté préfectoral du 16 février de la même année ; elle a été reconnue d'utilité publique par décret du 2 décembre 1895. (Lasteyrie V)
Publications disponibles de 1870 à 1938
Publications disponibles de 1864 à 1940
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La Société archéologique de l'arrondissement d'Avesnes parait s'être formée vers 1830, mais ses statuts ne furent approuvés que le 20 novembre 1851. Elle publie, depuis 1864, des Mémoires. (Lasteyrie II, p.369)
Publication disponible entre 1923 et 1934
Cette Société a publié une Revue dans le but de faire connaître les recherches et les fouilles opérées dans la région de Bavay.
Publication disponible de 1880 à 1912
L'Union géographique du Nord de la France est, aux termes de ses statuts, une Société de géographie régionale comprenant des Sociétés locales autonomes rattachées entre elles par un lien fédératif. Fondée en 1880, l'Union a groupé successivement, les Sociétés ou les groupes locaux des Ardennes, d'Amiens, d'Arras, d'Avesnes, de Béthune, de Boulogne, de Calais, de Cambrai, de Douai, de Dunkerque, de Foumies, de Maubeuge, de Saint-Omer. Mais les liens qui rattachaient ces associations à l'Union se sont très souvent relâchés, soit que les groupes locaux n'aient eu qu'une existence éphémère, soit au contraire qu'ils aient eu assez de vitalité pour se constituer en sociétés indépendantes. Depuis 1932, cette Société a cessé la publication de son Bulletin.
Publications disponibles de 1853 à 1950
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Fondé le 10 avril 1853, le Comité flamand de Francs a été autorisé par arrêté ministériel du 24 août de la même année. Il édite des Annales. Autrefois il publiait aussi un Bulletin qui a cessé de paraître en 1878. (Lasteyrie II, p.397)
Publications disponibles de 1898 à 1936
Cette Société, placée sous le patronage de l'annaliste dunkerquois Faulconnier, a été fondée en 1895 à la suite de l'exposition organisée à Dunkerque en 1894 à l'occasion du deuxième centenaire de Jean Bart Elle a entrepris en 1898 la publication d'un Bulletin. (Lasteyrie V, p.631)
Publication disponible de 1898 à 1911
Cette Société, fondée en 1880, a pour but la vulgarisation et le développement des études géographiques. Elle publie un Bulletin [qui] fut interrompu de 1914 à 1927.
Publications disponibles de 1868 à 1914
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La Société d'émulation de Roubaix a été fondée le 19 novembre 1868 ; elle a été approuvée par arrêté préfectoral du 24 mars 1869. (Lasteyrie II, p.430)
Publication disponible de 1930 à 1936
Cette Société, fondée en 1925, a pour but de donner un nouvel essort aux études historiques, archéologiques et artistiques relatives à Valenciennes et à l'ancien Hainaut. Elle publie depuis 1930 un périodique.
Au cours du XVIIIe siècle, à l'imitation de l'Académie française, sont nées des académies provinciales, à caractère surtout littéraire. Parallèlement apparaissent des sociétés savantes dans le domaine des sciences, de l'agriculture, de la médecine. Interdites à la Révolution, elles réapparaissent progressivement sous l'Empire, la plus célèbre fondation est peut-être celle d'une Académie celtique, devenue Société des Antiquaires de France. De nouvelles sociétés correspondant à des curiosités historiques et scientifiques et à une forme de sociabilité partiellement inspirée des modèles anglo-saxons naissent alors. Elles étaient organisées sur le modèle des quatre classes de l'Institut, agriculture, sciences, lettres et art.
Entre la Restauration et la fin du Second Empire sont nées une centaine de sociétés savantes à curiosités multiples. Guizot, ministre de l'Instruction publique de la Monarchie de Juillet souhaitant réconcilier l'ancienne société et la Révolution fonde les grandes institutions de mémoire, Comité des Travaux historiques et scientifiques, Commission des Monuments historiques, Société de l'Histoire de France etc. Pour réaliser l'inventaire des monuments, des archives, il invite les chercheurs à utiliser des méthodes communes et des vocabulaires descriptifs normalisés.Il favorisa la publication des résultats dans de grandes collections nationales comme la collection des documents inédits pour servir à l'Histoire de France. Parallèlement à ces entreprises de l'Etat, l'érudit normand Arcisse de Caumont instaurait un réseau d'archéologues dans toute la France et créait l'ancêtre de la Société française d'archéologie, qui existe encore.
Françoise Bercé, Inspecteur général du Patrimoine