Revues savantes du Gers

Publications disponibles de 1901 à 1999 ; voir la table des bulletins de la Société et des actes des archéologues gersois : 1900-1999
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Cette Société a été fondée en 1891 et reconnue par arrêté préfectoral du 29 mai 1894. De 1891 à 1899 elle n'a eu d'autre organe que la Revue de Gascogne publiée par la Société des archives historiques de la Gascogne. Elle y a fait paraître sous le titre de Soirées archéologiques, le compte rendu de ses travaux. Enfin depuis 1900 la Société archéologique du Gers a entrepris la publication d'un recueil qui lui est propre. (Lasteyrie V)

Publications disponibles de 1883 à 1938 ; voir la table de la Revue de Gascogne, 1859-1939

Cette société, fondée en 1859 sous le nom de Comité d’histoire et d’archéologie de la province ecclésiastique d’Auch, a pris sa dénomination actuelle le 12 avril 1869. Elle publie, depuis 1860, un recueil dont les quatre premiers volumes portent le titre de Bulletin, et qui a reçu, à partir de la cinquième année (1864), le nom de Revue de Gascogne. Enfin cette société fait paraître, depuis 1883, les Archives historiques de la Gascogne.

publications disponibles de 1913 à 1934

voir la notice du CTHS

Cette Société, fondée en 1913, reconstituée le 29 avril 1922, avait pour but d'encourager les études d'intérêt local et d'en adapter les résultats à l'enseignement. Elle publia de 1922 à 1934 un Bulletin et prononça sa dissolution en juillet 1935. (Lasteyrie, Bibliographie générale 1910-1940, p.239)

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Au cours du XVIIIe siècle, à l'imitation de l'Académie française, sont nées des académies provinciales, à caractère surtout littéraire. Parallèlement apparaissent des sociétés savantes dans le domaine des sciences, de l'agriculture, de la médecine. Interdites à la Révolution, elles réapparaissent progressivement sous l'Empire, la plus célèbre fondation est peut-être celle d'une Académie celtique, devenue Société des Antiquaires de France. De nouvelles sociétés correspondant à des curiosités historiques et scientifiques et à une forme de sociabilité partiellement inspirée des modèles anglo-saxons naissent alors. Elles étaient organisées sur le modèle des quatre classes de l'Institut, agriculture, sciences, lettres et art.

Entre la Restauration et la fin du Second Empire sont nées une centaine de sociétés savantes à curiosités multiples. Guizot, ministre de l'Instruction publique de la Monarchie de Juillet souhaitant réconcilier l'ancienne société et la Révolution fonde les grandes institutions de mémoire, Comité des Travaux historiques et scientifiques, Commission des Monuments historiques, Société de l'Histoire de France etc. Pour réaliser l'inventaire des monuments, des archives, il invite les chercheurs à utiliser des méthodes communes et des vocabulaires descriptifs normalisés.Il favorisa la publication des résultats dans de grandes collections nationales comme la collection des documents inédits pour servir à l'Histoire de France. Parallèlement à ces entreprises de l'Etat, l'érudit normand Arcisse de Caumont instaurait un réseau d'archéologues dans toute la France et créait l'ancêtre de la Société française d'archéologie, qui existe encore.

Françoise Bercé, Inspecteur général du Patrimoine