Revues savantes du Gard
publication disponible de 1920 à 1944
voir la notice du CTHS voir le site de la Société
L'Ecole antique de Nîmes, fondée en 1920, sous l'égide de la Commission municipale d'archéologie, a pour but de faire connaître et apprécier l'histoire et les beautés de la contrée. Elle publie un compte-rendu annuel de ses conférences. (Lasteyrie, Bibliographie générale 1910-1940, p.136)
publication disponible de 1933 à 1939
Publications disponibles de 1931 à 1938
voir la notice du CTHS
Publications disponibles de 1877 à 1928
Fondé le 26 février 1876, par Mgr Besson, évêque de Nîmes, ce comité diocésain publie un Bulletin. (Lasteyrie, Bibliographie, I)
publication disponible de 1932 à 1958
Publications disponibles de 1868 à 1919
voir la notice du CTHS
La Société scientifique et littéraire d'Alais, fondée en 1868, a publié de 1868 à 1901 un recueil intitulé Comptes rendus, puis Mémoires et comptes rendus. En 1902 , la Société d'Alais a commencé la publication d'une Revue cévenole qui remplace le recueil précédent. (Lasteyrie, Bibliographie annuelle)
Au cours du XVIIIe siècle, à l'imitation de l'Académie française, sont nées des académies provinciales, à caractère surtout littéraire. Parallèlement apparaissent des sociétés savantes dans le domaine des sciences, de l'agriculture, de la médecine. Interdites à la Révolution, elles réapparaissent progressivement sous l'Empire, la plus célèbre fondation est peut-être celle d'une Académie celtique, devenue Société des Antiquaires de France. De nouvelles sociétés correspondant à des curiosités historiques et scientifiques et à une forme de sociabilité partiellement inspirée des modèles anglo-saxons naissent alors. Elles étaient organisées sur le modèle des quatre classes de l'Institut, agriculture, sciences, lettres et art.
Entre la Restauration et la fin du Second Empire sont nées une centaine de sociétés savantes à curiosités multiples. Guizot, ministre de l'Instruction publique de la Monarchie de Juillet souhaitant réconcilier l'ancienne société et la Révolution fonde les grandes institutions de mémoire, Comité des Travaux historiques et scientifiques, Commission des Monuments historiques, Société de l'Histoire de France etc. Pour réaliser l'inventaire des monuments, des archives, il invite les chercheurs à utiliser des méthodes communes et des vocabulaires descriptifs normalisés.Il favorisa la publication des résultats dans de grandes collections nationales comme la collection des documents inédits pour servir à l'Histoire de France. Parallèlement à ces entreprises de l'Etat, l'érudit normand Arcisse de Caumont instaurait un réseau d'archéologues dans toute la France et créait l'ancêtre de la Société française d'archéologie, qui existe encore.
Françoise Bercé, Inspecteur général du Patrimoine