Revues savantes des Landes

publications disponibles de 1827 à 1913

Une Société d'agriculture des Landes fut fondée en 1798 à Mont-de-Marsan ; malgré diverses réorganisations en 1801, en 1804, en 1810, en 1814, elle n'eut qu'une existence pénible, interrompue par de longues périodes d'inaction jusqu'en 1827.

publications disponibles de 1876 à 1945 ; accéder aux tables générales : 1876-1913 ; 1876-1913 (2e édition) ; 1914-1923 ; 1924-1933
voir la notice du CTHS  voir le site de la Société

La Société de Borda a été fondée le 25 janvier 1876. Elle a pris le nom du naturaliste Jacques-François de Borda d'Oro, qui légua en mourant à la ville de Dax une importante collection d'histoire naturelle. Elle a publié un Bulletin trimestriel.

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Au cours du XVIIIe siècle, à l'imitation de l'Académie française, sont nées des académies provinciales, à caractère surtout littéraire. Parallèlement apparaissent des sociétés savantes dans le domaine des sciences, de l'agriculture, de la médecine. Interdites à la Révolution, elles réapparaissent progressivement sous l'Empire, la plus célèbre fondation est peut-être celle d'une Académie celtique, devenue Société des Antiquaires de France. De nouvelles sociétés correspondant à des curiosités historiques et scientifiques et à une forme de sociabilité partiellement inspirée des modèles anglo-saxons naissent alors. Elles étaient organisées sur le modèle des quatre classes de l'Institut, agriculture, sciences, lettres et art.

Entre la Restauration et la fin du Second Empire sont nées une centaine de sociétés savantes à curiosités multiples. Guizot, ministre de l'Instruction publique de la Monarchie de Juillet souhaitant réconcilier l'ancienne société et la Révolution fonde les grandes institutions de mémoire, Comité des Travaux historiques et scientifiques, Commission des Monuments historiques, Société de l'Histoire de France etc. Pour réaliser l'inventaire des monuments, des archives, il invite les chercheurs à utiliser des méthodes communes et des vocabulaires descriptifs normalisés.Il favorisa la publication des résultats dans de grandes collections nationales comme la collection des documents inédits pour servir à l'Histoire de France. Parallèlement à ces entreprises de l'Etat, l'érudit normand Arcisse de Caumont instaurait un réseau d'archéologues dans toute la France et créait l'ancêtre de la Société française d'archéologie, qui existe encore.

Françoise Bercé, Inspecteur général du Patrimoine