Revues savantes des Deux-Sèvres

Publications disponibles de 1836 à 1891

La Société de statistique des Deux-Sèvres a été fondée en 1836, et approuvée par arrêté du ministre de l’Intérieur du 20 juin de la même année. Elle a été dissoute en 1892 par arrêté préfectoral. Cette Société a fondé un musée départemental et publié des Mémoires dont les deux premiers volumes portent le titre de Revue littéraire de l’Ouest. Cette collection comprenait 42 volumes. (…) Après deux tentatives bientôt interrompues faites en 1851 et 1864 (et 1866), la Société a commencé en 1870 la publication d’un Bulletin. (…) Une table des publications de la Société a paru en 1888. (Lasteyrie IV, p. 474)

Publications disponibles de 1912 à 1938
voir la notice du CTHS voir le site de la Société

Depuis la dissolution, en 1892, de la Société de statistique des Deux-Sèvres, aucune association scientifique ne s'était occupée, dans ce département, de recherches historiques et archéologiques.

>

Au cours du XVIIIe siècle, à l'imitation de l'Académie française, sont nées des académies provinciales, à caractère surtout littéraire. Parallèlement apparaissent des sociétés savantes dans le domaine des sciences, de l'agriculture, de la médecine. Interdites à la Révolution, elles réapparaissent progressivement sous l'Empire, la plus célèbre fondation est peut-être celle d'une Académie celtique, devenue Société des Antiquaires de France. De nouvelles sociétés correspondant à des curiosités historiques et scientifiques et à une forme de sociabilité partiellement inspirée des modèles anglo-saxons naissent alors. Elles étaient organisées sur le modèle des quatre classes de l'Institut, agriculture, sciences, lettres et art.

Entre la Restauration et la fin du Second Empire sont nées une centaine de sociétés savantes à curiosités multiples. Guizot, ministre de l'Instruction publique de la Monarchie de Juillet souhaitant réconcilier l'ancienne société et la Révolution fonde les grandes institutions de mémoire, Comité des Travaux historiques et scientifiques, Commission des Monuments historiques, Société de l'Histoire de France etc. Pour réaliser l'inventaire des monuments, des archives, il invite les chercheurs à utiliser des méthodes communes et des vocabulaires descriptifs normalisés.Il favorisa la publication des résultats dans de grandes collections nationales comme la collection des documents inédits pour servir à l'Histoire de France. Parallèlement à ces entreprises de l'Etat, l'érudit normand Arcisse de Caumont instaurait un réseau d'archéologues dans toute la France et créait l'ancêtre de la Société française d'archéologie, qui existe encore.

Françoise Bercé, Inspecteur général du Patrimoine