Revues savantes de Saône-et-Loire

publications disponibles de 1806 à 2010
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Une Société d'encouragement fut fondée à Mâcon le 1er septembre 1805. Elle prit bientôt le titre de Société des sciences, arts et belles-lettres  de Mâcon, qu'elle conserva pendant près de quarante ans.

publications disponibles de 1839 à 1944
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Un arrêté du sous-préfet d'Autun du 25 brumaire an X avait institué une Société libre d'agriculture, sciences et arts d'Autun. Cette société n'eut  qu'une existence éphémère ; le registre de ses procès-verbaux, conservé à Autun dans les archives de la Société éduenne, s'arrête au 4 janvier 1808.

publications disponibles de 1844 à 1945
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La Société d’histoire et d’archéologie de Chalon-sur-Saône a été fondée à la fin du mois d’août 1844 et a reçu l'autorisation ministérielle au

publications disponibles de 1890 à 1913
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La Société d'agriculture et d'horticulture de Louhans a été fondée en 1838. Pendant près de quarante ans, elle s'est enfermée dans l'étude des questions agricoles dont nous n'avons pas à nous occuper ici. Mais en 1877 elle entreprit la publication d'un Almanach annuel qui a été remplacé, en 1889, par un Bulletin mensuel intitulé La Bresse louhannaise. (Lasteyrie II, p.659)

publications disponibles de 1911 à 1914
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Cette Société, fondée en février 1911 et disparue en 1914, avait pour but le développement du sentiment artistique et l’étude de l’archéologie et de l’histoire locale de la Bresse louhannaise. Elle a publié un Bulletin. (Lasteyrie, Bibliographie générale 1910-1940, t.3, p.732)

publications disponibles de 1913 à 1914

En 1913, fut fondée à Marcigny, une Société d’études du Brionnais, dont le but était de développer les études historiques, archéologiques et scientifiques dans le pays compris dans les limites de l’ancien Brionnais. Elle publia sauf de 1914 à 1924 une Revue, puis un Bulletin. En 1936, une nouvelle société dite Les amis des arts de Marcigny reprit la publication du Bulletin. (Lasteyrie, Bibliographie générale 1910-1940, t.3, p.746)

publications disponibles de 1876 à 2011
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La Société des amis des arts et des sciences, fondée le 4 février 1877, a été autorisée par arrêtés préfectoraux en date du 24 février 1877 et du 27 février 1879. Elle publie, à intervalles irréguliers, le recueil de ses travaux. Elle a aussi, en 1878, fait paraître deux mémoires dans le Bulletin de l'Union philomathique de Villefranche. (Lasteyrie II, p.668)

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Au cours du XVIIIe siècle, à l'imitation de l'Académie française, sont nées des académies provinciales, à caractère surtout littéraire. Parallèlement apparaissent des sociétés savantes dans le domaine des sciences, de l'agriculture, de la médecine. Interdites à la Révolution, elles réapparaissent progressivement sous l'Empire, la plus célèbre fondation est peut-être celle d'une Académie celtique, devenue Société des Antiquaires de France. De nouvelles sociétés correspondant à des curiosités historiques et scientifiques et à une forme de sociabilité partiellement inspirée des modèles anglo-saxons naissent alors. Elles étaient organisées sur le modèle des quatre classes de l'Institut, agriculture, sciences, lettres et art.

Entre la Restauration et la fin du Second Empire sont nées une centaine de sociétés savantes à curiosités multiples. Guizot, ministre de l'Instruction publique de la Monarchie de Juillet souhaitant réconcilier l'ancienne société et la Révolution fonde les grandes institutions de mémoire, Comité des Travaux historiques et scientifiques, Commission des Monuments historiques, Société de l'Histoire de France etc. Pour réaliser l'inventaire des monuments, des archives, il invite les chercheurs à utiliser des méthodes communes et des vocabulaires descriptifs normalisés.Il favorisa la publication des résultats dans de grandes collections nationales comme la collection des documents inédits pour servir à l'Histoire de France. Parallèlement à ces entreprises de l'Etat, l'érudit normand Arcisse de Caumont instaurait un réseau d'archéologues dans toute la France et créait l'ancêtre de la Société française d'archéologie, qui existe encore.

Françoise Bercé, Inspecteur général du Patrimoine