Revues savantes de Paris

Publications disponibles de 1874 à 2008
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La Société de l’histoire de Paris et de l’Ile-de-France, fondée en 1874, a été reconnue d’utilité publique en 1887 ; elle a pour but de publier des mémoires et des documents relatifs à l’histoire, aux monuments et à la topographie de la ville de Paris et de l’Ile-de-France.

Publications disponibles de 1899 à 1933

Cette Commission a été instituée par arrêté préfectoral du 18 décembre 1897 dans le but de rechercher les vestiges du vieux Paris, de constater leur état actuel, de veiller à leur conservation, de suivre au jour le jour les fouilles entreprises et les transformations jugées indispensables et d'en conserver des preuves authentiques. La Commission du Vieux Paris a publié, depuis 1898, des fascicules de procès-verbaux qui forment annuellement un volume illustré de nombreuses planches hors texte. (Lasteyrie VI, p.109)

Publications disponibles de 1885 à 1900

La Société des Amis des monuments parisiens a été fondée en 1884, et autorisée par arrêté préfectoral du 21 avril 1885. Elle publie, à intervalles irréguliers, un Bulletin. (Lasteyrie, Bibliographie, t.3, p.607)

Publications disponibles de 1886 à 2009
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La Société du Vieux Montmartre, fondée en 1886, a fait paraître un maigre Bulletin formant, de 1886 à 1893, 20 Fascicules à pagination distincte. Depuis 1895 ce Bulletin a pris plus d'importance et ses fascicules ont été réunis en volumes. (Lasteyrie VI, p.544).

Publications disponibles de 1892 à 1930
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La Société historique d’Auteuil et de Passy a été fondée en 1892 ; elle publie un Bulletin. (Lasteyrie VI, p.465)

publications disponibles de 1900 à 1969

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Cette Société, fondée en 1900, et autorisée par arrêté du Préfet de police du 19 mai de la même année, a pour objet, "à l'exclusion de tout but commercial, la recherche, l'élude et la conservation de : 1° les marques du papier timbré et l'étude de la fabrication du papier et  

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Au cours du XVIIIe siècle, à l'imitation de l'Académie française, sont nées des académies provinciales, à caractère surtout littéraire. Parallèlement apparaissent des sociétés savantes dans le domaine des sciences, de l'agriculture, de la médecine. Interdites à la Révolution, elles réapparaissent progressivement sous l'Empire, la plus célèbre fondation est peut-être celle d'une Académie celtique, devenue Société des Antiquaires de France. De nouvelles sociétés correspondant à des curiosités historiques et scientifiques et à une forme de sociabilité partiellement inspirée des modèles anglo-saxons naissent alors. Elles étaient organisées sur le modèle des quatre classes de l'Institut, agriculture, sciences, lettres et art.

Entre la Restauration et la fin du Second Empire sont nées une centaine de sociétés savantes à curiosités multiples. Guizot, ministre de l'Instruction publique de la Monarchie de Juillet souhaitant réconcilier l'ancienne société et la Révolution fonde les grandes institutions de mémoire, Comité des Travaux historiques et scientifiques, Commission des Monuments historiques, Société de l'Histoire de France etc. Pour réaliser l'inventaire des monuments, des archives, il invite les chercheurs à utiliser des méthodes communes et des vocabulaires descriptifs normalisés.Il favorisa la publication des résultats dans de grandes collections nationales comme la collection des documents inédits pour servir à l'Histoire de France. Parallèlement à ces entreprises de l'Etat, l'érudit normand Arcisse de Caumont instaurait un réseau d'archéologues dans toute la France et créait l'ancêtre de la Société française d'archéologie, qui existe encore.

Françoise Bercé, Inspecteur général du Patrimoine