Revues savantes de l'Isère

publications disponibles de 1836 à 1947
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Il existait à Grenoble, dès 1772, une Société littéraire de Grenoble ou Académie delphinale qui publia, de 1787 à 1789, 3 volumes ou fascicules de Mémoires. En floréal an IV, une nouvelle société fut fondée sous le nom de Lycée de Grenoble et autorisée peu après.

publication disponible de 1838 à 1947

La Société de statistique, des sciences naturelles et des arts industriels du département de l'Isère, fondée en 1838, a été reconnue comme établissement d'utilité publique par décret du 16 mars 1874.

publication disponoble de 1894 à 1941

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Cette société a été fondée au début de l'année 1894 ; elle publie un Bulletin. (Lasteyrie, Bibliographie générale, tome 5, p.416)

publications disponibles de 1905 à 1933

Quelques temps avant la guerre de 1870 a été fondée à Grenoble une société de bibliophiles dont l'existence fut éphémère. (Lasteyrie VI, p.787)

publication prochainement disponible de 1875 à 1938

Fondée à Grenoble en 1875, cette Société n'est point à proprement parler une société savante ; toutefois, dans l'Annuaire qu'elle publie annuellement, se trouvent quelques articles relatifs à l'histoire ou à la topographie. (...) Une table des vingt premiers volumes a paru en 1897. (Lasteyrie, Bibliographie générale, tome 2, p.64)

Publications disponibles de 1905 à 1937
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La Société des amis de Vienne a été fondée au mois de mars 1904 dans le but de contribuer à l'étude de l'histoire de la ville de Vienne et de veiller à la protection et à l'aménagement de ses monuments; l'association a tout à la fois le caractère d'une Société savante et celui d'un Syndicat d'initiative. Elle a fait paraître un guide, et publié chaque année, depuis 1905, un mince fascicule. (Lasteyrie, Bibliographie annuelle)

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Au cours du XVIIIe siècle, à l'imitation de l'Académie française, sont nées des académies provinciales, à caractère surtout littéraire. Parallèlement apparaissent des sociétés savantes dans le domaine des sciences, de l'agriculture, de la médecine. Interdites à la Révolution, elles réapparaissent progressivement sous l'Empire, la plus célèbre fondation est peut-être celle d'une Académie celtique, devenue Société des Antiquaires de France. De nouvelles sociétés correspondant à des curiosités historiques et scientifiques et à une forme de sociabilité partiellement inspirée des modèles anglo-saxons naissent alors. Elles étaient organisées sur le modèle des quatre classes de l'Institut, agriculture, sciences, lettres et art.

Entre la Restauration et la fin du Second Empire sont nées une centaine de sociétés savantes à curiosités multiples. Guizot, ministre de l'Instruction publique de la Monarchie de Juillet souhaitant réconcilier l'ancienne société et la Révolution fonde les grandes institutions de mémoire, Comité des Travaux historiques et scientifiques, Commission des Monuments historiques, Société de l'Histoire de France etc. Pour réaliser l'inventaire des monuments, des archives, il invite les chercheurs à utiliser des méthodes communes et des vocabulaires descriptifs normalisés.Il favorisa la publication des résultats dans de grandes collections nationales comme la collection des documents inédits pour servir à l'Histoire de France. Parallèlement à ces entreprises de l'Etat, l'érudit normand Arcisse de Caumont instaurait un réseau d'archéologues dans toute la France et créait l'ancêtre de la Société française d'archéologie, qui existe encore.

Françoise Bercé, Inspecteur général du Patrimoine