Revues savantes de l'Aisne

Publications disponibles de 1852 à 1938

En octobre 1840, le préfet de l’Aisne, M. Desmousseaux de Givré, institua une Commission archéologique ou Commission des antiquités départementales, qui cessa de se réunir quand il quitta le département et qui n’a rien publié.

Publications disponibles de 1922 à 1952
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Cette Société, fondée en juin 1914, a publié outre un Bulletin annuel, divers ouvrages non périodiques. (Lasteyrie, Bibliographie générale 1910-1940, t.1, p.32)

Publications disponibles de 1864 à 1936
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Cette société a été fondée le 9 septembre 1864 ; elle publie depuis lors à intervalles irréguliers des Annales.

Publications disponibles de 1884 à 1904
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Fondée le 29 juillet 1884 et autorisée le 30 août de la même année, cette société publie un Bulletin mensuel qui formait un volume in-8° à la fin de l’année 1886.

Publications disponibles de 1826 à 1935
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La société académique de Saint-Quentin a été fondée en 1825 sous le nom de Société des sciences, arts et belles-lettres de Saint-Quentin.

Publications disponibles de 1847 à 1993
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Une Académie fut fondée à Soissons au XVIIème siècle et autorisée par lettres patentes de juin 1674. Elle disparut à la Révolution en même temps que la Société d’agriculture du Soissonnais établie en 1761.

Publications disponibles de 1873 à 1940
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En 1849 parut, sous le titre de la Thiérache, un recueil de documents exclusivement relatifs à la partie de l’ancienne Picardie qui portait ce nom et qui correspond à peu près à l’arrondissement de Vervins.

publications disponibles de 1906 à 1911
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Un groupe d'amateurs a organisé en 1902, à Villers-Cotterêts, une exposition à l'occasion des centenaires d'Alexandre Dumas père et  d'Albert Demoustier ; l'exposition temporaire est devenue un musée qui a donné naissance à son tour à une Société historique.

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Au cours du XVIIIe siècle, à l'imitation de l'Académie française, sont nées des académies provinciales, à caractère surtout littéraire. Parallèlement apparaissent des sociétés savantes dans le domaine des sciences, de l'agriculture, de la médecine. Interdites à la Révolution, elles réapparaissent progressivement sous l'Empire, la plus célèbre fondation est peut-être celle d'une Académie celtique, devenue Société des Antiquaires de France. De nouvelles sociétés correspondant à des curiosités historiques et scientifiques et à une forme de sociabilité partiellement inspirée des modèles anglo-saxons naissent alors. Elles étaient organisées sur le modèle des quatre classes de l'Institut, agriculture, sciences, lettres et art.

Entre la Restauration et la fin du Second Empire sont nées une centaine de sociétés savantes à curiosités multiples. Guizot, ministre de l'Instruction publique de la Monarchie de Juillet souhaitant réconcilier l'ancienne société et la Révolution fonde les grandes institutions de mémoire, Comité des Travaux historiques et scientifiques, Commission des Monuments historiques, Société de l'Histoire de France etc. Pour réaliser l'inventaire des monuments, des archives, il invite les chercheurs à utiliser des méthodes communes et des vocabulaires descriptifs normalisés.Il favorisa la publication des résultats dans de grandes collections nationales comme la collection des documents inédits pour servir à l'Histoire de France. Parallèlement à ces entreprises de l'Etat, l'érudit normand Arcisse de Caumont instaurait un réseau d'archéologues dans toute la France et créait l'ancêtre de la Société française d'archéologie, qui existe encore.

Françoise Bercé, Inspecteur général du Patrimoine