Revues savantes de la Vienne

Publications disponibles de 1818 à 1937

Cette Société fut fondée en 1817 (…), elle fut autorisée en juillet 1818, et commença alors la publication d’un Bulletin. (Lasteyrie IV, p. 563)

Publications disponibles de 1835 à 1989
voir la notice du CTHS voir le site de la Société

La Société des antiquaires de l’Ouest, dont la sphère d’action s’étend sur les pays compris entre la Loire et la Dordogne, a été fondée en 1834, autorisée par arrêté ministériel du 24 février 1835, et reconnue d’utilité publique par décret du 15 juillet 1875. Elle publie des Mémoires ( …) et un Bulletin. (Lasteyrie IV, p. 567)

Publications disponibles de 1872 à 1942

Cette Société, fondée en novembre 1871, a été autorisée par arrêté du 11 décembre de la même année. (Lasteyrie IV, p. 589)

>

Au cours du XVIIIe siècle, à l'imitation de l'Académie française, sont nées des académies provinciales, à caractère surtout littéraire. Parallèlement apparaissent des sociétés savantes dans le domaine des sciences, de l'agriculture, de la médecine. Interdites à la Révolution, elles réapparaissent progressivement sous l'Empire, la plus célèbre fondation est peut-être celle d'une Académie celtique, devenue Société des Antiquaires de France. De nouvelles sociétés correspondant à des curiosités historiques et scientifiques et à une forme de sociabilité partiellement inspirée des modèles anglo-saxons naissent alors. Elles étaient organisées sur le modèle des quatre classes de l'Institut, agriculture, sciences, lettres et art.

Entre la Restauration et la fin du Second Empire sont nées une centaine de sociétés savantes à curiosités multiples. Guizot, ministre de l'Instruction publique de la Monarchie de Juillet souhaitant réconcilier l'ancienne société et la Révolution fonde les grandes institutions de mémoire, Comité des Travaux historiques et scientifiques, Commission des Monuments historiques, Société de l'Histoire de France etc. Pour réaliser l'inventaire des monuments, des archives, il invite les chercheurs à utiliser des méthodes communes et des vocabulaires descriptifs normalisés.Il favorisa la publication des résultats dans de grandes collections nationales comme la collection des documents inédits pour servir à l'Histoire de France. Parallèlement à ces entreprises de l'Etat, l'érudit normand Arcisse de Caumont instaurait un réseau d'archéologues dans toute la France et créait l'ancêtre de la Société française d'archéologie, qui existe encore.

Françoise Bercé, Inspecteur général du Patrimoine