Revues savantes de la Loire

Publications disponibles de 1857 à 1929

En 1822 fut fondée à Saint-Étienne une Société d'agriculture, arts et commerce de l'arrondissement de Saint-Étienne, elle a publié 27 volumes sous le titre de Bulletin d'industrie agricole et manufacturière. En 1856, cette Société se réunit à la Société des sciences naturelles et des arts de Saint-Etienne, fondée en 1867. Elle prit alors le nom de Société d'agriculture, industrie, sciences, arts et belles-lettres du département de la Loire et commença la publication d'Annales.

Publications disponibles de 1850 à 1856

Fondée en 1847, celte Société n'avait encore publié qu'un seul volume, lorsqu'elle fusionna, en 1856, avec la Société d'agriculture de la Loire.

Publications disponibles de 1862 à 2004
voir la notice du CTHS voir le site de la Société

Fondée en 1862, reconnue d'utilité publique par décret du 13 février 1868, la Société de la Diana ne publia pendant les premières années de son existence que deux volumes de procès-verbaux de ses séances et le catalogue de sa bibliothèque. Ce fut seulement en 1874 qu'elle commença la publication d'un Recueil de mémoires et documents sur le Forez. La Diana fait paraître en outre depuis 1876 un Bulletin trimestriel.

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Au cours du XVIIIe siècle, à l'imitation de l'Académie française, sont nées des académies provinciales, à caractère surtout littéraire. Parallèlement apparaissent des sociétés savantes dans le domaine des sciences, de l'agriculture, de la médecine. Interdites à la Révolution, elles réapparaissent progressivement sous l'Empire, la plus célèbre fondation est peut-être celle d'une Académie celtique, devenue Société des Antiquaires de France. De nouvelles sociétés correspondant à des curiosités historiques et scientifiques et à une forme de sociabilité partiellement inspirée des modèles anglo-saxons naissent alors. Elles étaient organisées sur le modèle des quatre classes de l'Institut, agriculture, sciences, lettres et art.

Entre la Restauration et la fin du Second Empire sont nées une centaine de sociétés savantes à curiosités multiples. Guizot, ministre de l'Instruction publique de la Monarchie de Juillet souhaitant réconcilier l'ancienne société et la Révolution fonde les grandes institutions de mémoire, Comité des Travaux historiques et scientifiques, Commission des Monuments historiques, Société de l'Histoire de France etc. Pour réaliser l'inventaire des monuments, des archives, il invite les chercheurs à utiliser des méthodes communes et des vocabulaires descriptifs normalisés.Il favorisa la publication des résultats dans de grandes collections nationales comme la collection des documents inédits pour servir à l'Histoire de France. Parallèlement à ces entreprises de l'Etat, l'érudit normand Arcisse de Caumont instaurait un réseau d'archéologues dans toute la France et créait l'ancêtre de la Société française d'archéologie, qui existe encore.

Françoise Bercé, Inspecteur général du Patrimoine