Revues savantes de Haute-Savoie

Publications disponibles de 1860 à 1989
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La Société florimontane a été fondée le 11 juin 1851. Ses publications consistent en un Bulletin, contenant ses procès-verbaux, auquel elle substitua, en 1853, des Annales, et en 1855, la Revue savoisienne. (Lasteyrie II, p.718)

Publications disponibles de 1879 à 1998
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L’Académie salésienne a été fondée le 21 août 1878 ; elle publie un recueil intitulé : Mémoires et documents. (Lasteyrie II, p.716)

Publications disponibles de 1887 à 1949
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L'Académie chablaisienne a été fondée à la fin de l'année 1886 dans le but d'étudier les questions historiques, archéologiques et scientifiques intéressant la Savoie, et en particulier l'ancien duché de Chablais. Elle fait paraître chaque année, depuis sa fondation, un volume de Mémoires et documents. (Lasteyrie V, p.811)

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Au cours du XVIIIe siècle, à l'imitation de l'Académie française, sont nées des académies provinciales, à caractère surtout littéraire. Parallèlement apparaissent des sociétés savantes dans le domaine des sciences, de l'agriculture, de la médecine. Interdites à la Révolution, elles réapparaissent progressivement sous l'Empire, la plus célèbre fondation est peut-être celle d'une Académie celtique, devenue Société des Antiquaires de France. De nouvelles sociétés correspondant à des curiosités historiques et scientifiques et à une forme de sociabilité partiellement inspirée des modèles anglo-saxons naissent alors. Elles étaient organisées sur le modèle des quatre classes de l'Institut, agriculture, sciences, lettres et art.

Entre la Restauration et la fin du Second Empire sont nées une centaine de sociétés savantes à curiosités multiples. Guizot, ministre de l'Instruction publique de la Monarchie de Juillet souhaitant réconcilier l'ancienne société et la Révolution fonde les grandes institutions de mémoire, Comité des Travaux historiques et scientifiques, Commission des Monuments historiques, Société de l'Histoire de France etc. Pour réaliser l'inventaire des monuments, des archives, il invite les chercheurs à utiliser des méthodes communes et des vocabulaires descriptifs normalisés.Il favorisa la publication des résultats dans de grandes collections nationales comme la collection des documents inédits pour servir à l'Histoire de France. Parallèlement à ces entreprises de l'Etat, l'érudit normand Arcisse de Caumont instaurait un réseau d'archéologues dans toute la France et créait l'ancêtre de la Société française d'archéologie, qui existe encore.

Françoise Bercé, Inspecteur général du Patrimoine