Revues savantes de Haute-Loire

publications disponibles de 1851 à 1930

Une Société libre d'agriculture fut instituée au Puy le 14 ventôse an VII, mais elle n'eut qu'une existence nominale. Elle fut reconstituée en 1817, mais sans plus de succès. Enfin en 1823 fut établie la Société d'agriculture, sciences, arts et commerce du Puy.

publications disponibles de 1878 à 1930

Cette Société fut fondée au mois de février 1878 et fut approuvée par arrêté préfectoral du 9 mars suivant. Elle porta d'abord le nom de Société des amis des sciences, de l'industrie et des arts de la Haute-Loire, mais elle le changea dès l'année suivante pour celui qu'elle porte encore aujourd'hui. (Lasteyrie, Bibliographie).

publications disponibles de 1919 à 1930

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Cette Société provient de la fusion opérée le 4 décembre 1919 des deux associations : Société d’agriculture, sciences, arts et commerce du Puy et de la Société scientifique et agricole de la Haute-Loire. De 1921 à 1923, le Bulletin de l’ancienne Société scientifique et agricole paraît donc sous l’égide de la Société d’agriculture, sciences, arts et commerce de la Haute-Loire, puis, après 1923, sous le nouveau titre de la Société. (Lasteyrie, Bibliographie générale 1910-1940, t.2, p.485)

publications disponibles de 1913 à 1926

Cette Société, filiale de la Société des études locales dans l’enseignement public, a été fondée en 1912, dans le dessein d’encourager les études historiques et de les adapter au programme des enseignements secondaires et primaires. Elle a publié, en principe, chaque année une étude historique. (Lasteyrie, Bibliographie générale 1910-1940, t.2, p.491)

publication disponible de 1965 à 1980  voir ci-dessous un accès à l'article de cette publication

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Fondée en 1965, l’association des Cahiers de la Haute-Loire s’est donné pour objectifs d’éditer chaque année, sous le titre Cahiers de la Haute-Loire,

publications disponibles de 1923 à 1928
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Cette Société, dont la première assemblée générale s’est tenue le 24 février 1920, a pour but de s’intéresser à l’histoire de la région de Brioude pour faire revivre les souvenirs anciens et récents, les coutumes et le vieux parler local. Elle publie un Almanach à parution annuelle. (Lasteyrie, Bibliographie générale 1910-1940, t.2, p.480)

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Au cours du XVIIIe siècle, à l'imitation de l'Académie française, sont nées des académies provinciales, à caractère surtout littéraire. Parallèlement apparaissent des sociétés savantes dans le domaine des sciences, de l'agriculture, de la médecine. Interdites à la Révolution, elles réapparaissent progressivement sous l'Empire, la plus célèbre fondation est peut-être celle d'une Académie celtique, devenue Société des Antiquaires de France. De nouvelles sociétés correspondant à des curiosités historiques et scientifiques et à une forme de sociabilité partiellement inspirée des modèles anglo-saxons naissent alors. Elles étaient organisées sur le modèle des quatre classes de l'Institut, agriculture, sciences, lettres et art.

Entre la Restauration et la fin du Second Empire sont nées une centaine de sociétés savantes à curiosités multiples. Guizot, ministre de l'Instruction publique de la Monarchie de Juillet souhaitant réconcilier l'ancienne société et la Révolution fonde les grandes institutions de mémoire, Comité des Travaux historiques et scientifiques, Commission des Monuments historiques, Société de l'Histoire de France etc. Pour réaliser l'inventaire des monuments, des archives, il invite les chercheurs à utiliser des méthodes communes et des vocabulaires descriptifs normalisés.Il favorisa la publication des résultats dans de grandes collections nationales comme la collection des documents inédits pour servir à l'Histoire de France. Parallèlement à ces entreprises de l'Etat, l'érudit normand Arcisse de Caumont instaurait un réseau d'archéologues dans toute la France et créait l'ancêtre de la Société française d'archéologie, qui existe encore.

Françoise Bercé, Inspecteur général du Patrimoine