Revues savantes de Haute-Garonne

Publications disponibles de 1696 à 1942
voir la notice du CTHS voir le site de l'Académie

Cette académie, qui existait dès le XIVè siècle, sous le nom de Collège du gai savoir et de la gie science, fut réorganisée par Clémence Isaure à la fin du XVè siècle et reconnue par lettres patentes du mois de septembre 1694.

Publications disponibles de 1782 à 2016
voir la notice du CTHS voir le site de l'Académie

Cette académie fut fondée en 1640 sous le nom de Société des lanternistes. En 1729, elle prit le titre de Société des sciences qu’elle changea contre celui d’Académie royale des sciences et des belles-lettres quand elle eut été reconnue par lettres patentes du 24 juin 1746.

Publications disponibles de 1851 à 1940
voir la notice du CTHS voir le site de l'Académie

Fondée le 1er mai 1851, l’Académie de législation de Toulouse a fait imprimer chaque année, depuis cette époque, un Recueil de travaux.

Publications disponibles de 1834 à 2009
voir la notice du CTHS voir le site de la Société  voir la page Facebook de la Société

Fondée le 2 juin 1831, approuvée par ordonnance royale du 2 août 1838, cette société a publié, à partir de 1832 des volumes de Mémoires. En 1869, la Société archéologique du midi de la France a commencé la publication d’un Bulletin trimestriel.

Publications disponibles de 1882 à 2007
voir la notice du CTHS voir le site de la Société

La Société de géographie de Toulouse, fondée en 1882, a été reconnue d'utilité publique par décret du 17 janvier 1896. Elle a fait paraître, à partir de 1882 un Bulletin. (Lasteyrie V)

Publications disponibles de 1885 à 2004
voir la notice du CTHS voir le site de la Société  voir la page Facebook de la Société

Cette société, fondée au mois de décembre 1884 et autorisée par arrêté préfectoral du 6 août 1885, fait paraître un Bulletin trimestriel qui porte le nom de Revue de Comminges.

>

Au cours du XVIIIe siècle, à l'imitation de l'Académie française, sont nées des académies provinciales, à caractère surtout littéraire. Parallèlement apparaissent des sociétés savantes dans le domaine des sciences, de l'agriculture, de la médecine. Interdites à la Révolution, elles réapparaissent progressivement sous l'Empire, la plus célèbre fondation est peut-être celle d'une Académie celtique, devenue Société des Antiquaires de France. De nouvelles sociétés correspondant à des curiosités historiques et scientifiques et à une forme de sociabilité partiellement inspirée des modèles anglo-saxons naissent alors. Elles étaient organisées sur le modèle des quatre classes de l'Institut, agriculture, sciences, lettres et art.

Entre la Restauration et la fin du Second Empire sont nées une centaine de sociétés savantes à curiosités multiples. Guizot, ministre de l'Instruction publique de la Monarchie de Juillet souhaitant réconcilier l'ancienne société et la Révolution fonde les grandes institutions de mémoire, Comité des Travaux historiques et scientifiques, Commission des Monuments historiques, Société de l'Histoire de France etc. Pour réaliser l'inventaire des monuments, des archives, il invite les chercheurs à utiliser des méthodes communes et des vocabulaires descriptifs normalisés.Il favorisa la publication des résultats dans de grandes collections nationales comme la collection des documents inédits pour servir à l'Histoire de France. Parallèlement à ces entreprises de l'Etat, l'érudit normand Arcisse de Caumont instaurait un réseau d'archéologues dans toute la France et créait l'ancêtre de la Société française d'archéologie, qui existe encore.

Françoise Bercé, Inspecteur général du Patrimoine