Revues savantes de Côte-d'Or

publications disponibles de 1805 à 1946
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Cette association fut fondée en 1725 par M. Pouffier, conseiller au parlement de Dijon, mais elle ne fut constituée définitivement qu’au mois de juin 1740. Elle fit paraître dix volumes de Mémoires, de 1769 à 1785, et fut dissoute en 1793. Reconstituée en 1798 sous le nom de Société libre d’agriculture, sciences et arts de Dijon, elle reprit en 1802 le titre d’Académie des sciences, arts et belles-lettres de Dijon. Elle a publié des Mémoires, à partir de 1804.

publications disponibles de 1929 à 2011
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Revue fondée en 1929 par Henri Drouot (futur titulaire de la chaire d'histoire de la Bourgogne à l'université de Dijon) et René Durand (alors professeur d'histoire moderne à la faculté des lettres), sous le patronage de l'Académie de Dijon et avec le concours de l'Université de Dijon. De 1982 à 2009, la Bibliographie Bourguignonne, de forme régulière et annuelle, a constitué le fascicule 4 de chaque tome. La publication de la revue est assurée, depuis 1973, par la Société des Annales de Bourgogne.

publications disponibles de 1838 à 1937

La Commission des antiquités du département de la Côte-d’Or a été fondée le 1er octobre 1831. Elle a fait paraître, à partir de 1832 des volumes de Mémoires.

publications disponibles de 1881 à 1913

Fondée à Dijon le 6 mai 1881 sous le titre de Société de géographie de Dijon, cette association a pris le 21 février 1883 sa dénomination actuelle. Elle a publié à partir de 1882 un Bulletin et à partir de 1884 des Mémoires.

publications disponibles de 1883 à 1907

Fondé à la fin de l’année 1882 sous le patronage de Mgr Rivet, évêque de Dijon, ce Comité diocésain publie, depuis 1883, un Bulletin qui paraît tous les deux mois par fascicules in-8°.

publications disponibles de 1874 à 1942 ; cf. la table de 1874 à 1915, de 1916 à 1935 et de 1936 à 1960
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La Société d’histoire, d’archéologie et de littérature de l’arrondissement de Beaune, fondée le 21 mai 1851, n’a commencé à imprimer des Mémoires qu’en 1874.

publications disponibles de 1881 à 1892

Fondée en 1880, autorisée le 17 novembre de la même année, la Société archéologique du Châtillonnais a entrepris depuis 1881 la publication d’un Bulletin.

publications disponibles de 1910 à 1947

Cette Société, fondée en 1910, s’est donné pour but la création et l’entretien d’un musée destiné à recueillir les curiosités locales et à perpétuer  la mémoire des célébrités montbardoises. Elle publie depuis cette date un Bulletin à périodicité trimestrielle. (Lasteyrie, Bibliographie générale 1910-1940, t.1, p.447)

publications disponibles de 1864 à 1940
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Au mois de février 1842 fut fondée une Société des sciences naturelles de Semur, qui fut approuvée par décision ministérielle du 20 avril de  la même année.

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Au cours du XVIIIe siècle, à l'imitation de l'Académie française, sont nées des académies provinciales, à caractère surtout littéraire. Parallèlement apparaissent des sociétés savantes dans le domaine des sciences, de l'agriculture, de la médecine. Interdites à la Révolution, elles réapparaissent progressivement sous l'Empire, la plus célèbre fondation est peut-être celle d'une Académie celtique, devenue Société des Antiquaires de France. De nouvelles sociétés correspondant à des curiosités historiques et scientifiques et à une forme de sociabilité partiellement inspirée des modèles anglo-saxons naissent alors. Elles étaient organisées sur le modèle des quatre classes de l'Institut, agriculture, sciences, lettres et art.

Entre la Restauration et la fin du Second Empire sont nées une centaine de sociétés savantes à curiosités multiples. Guizot, ministre de l'Instruction publique de la Monarchie de Juillet souhaitant réconcilier l'ancienne société et la Révolution fonde les grandes institutions de mémoire, Comité des Travaux historiques et scientifiques, Commission des Monuments historiques, Société de l'Histoire de France etc. Pour réaliser l'inventaire des monuments, des archives, il invite les chercheurs à utiliser des méthodes communes et des vocabulaires descriptifs normalisés.Il favorisa la publication des résultats dans de grandes collections nationales comme la collection des documents inédits pour servir à l'Histoire de France. Parallèlement à ces entreprises de l'Etat, l'érudit normand Arcisse de Caumont instaurait un réseau d'archéologues dans toute la France et créait l'ancêtre de la Société française d'archéologie, qui existe encore.

Françoise Bercé, Inspecteur général du Patrimoine