Revues savantes de Corrèze

Publications consultables de 1879 à 1939
voir la notice du CTHS

Fondée au mois de septembre 1878, approuvée par arrêté préfectoral du 12 décembre de la même année, cette société a publié régulièrement depuis lors un Bulletin trimestriel.

Publications consultables pour 1857
voir la notice du CTHS

Cette société a été fondée à Tulle en 1857. Elle n’a eu qu’une existence éphémère, et s’est éteinte après avoir publié 2 livraisons seulement d’un Bulletin (Lasteyrie, Bibliographie 1, p.380).

Publications consultables de 1900 à 1902

Cette société a été fondée à Tulle en 1899 et approuvée par arrêté préfectoral du 15 novembre de la même année. Son principal but était de fonder un musée départemental d’ethnographie et d’art populaire du Bas-Limousin. Elle a fait paraître en 1900 le premier volume d’un Bulletin (Lasteyrie, tome V, p.178).

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Au cours du XVIIIe siècle, à l'imitation de l'Académie française, sont nées des académies provinciales, à caractère surtout littéraire. Parallèlement apparaissent des sociétés savantes dans le domaine des sciences, de l'agriculture, de la médecine. Interdites à la Révolution, elles réapparaissent progressivement sous l'Empire, la plus célèbre fondation est peut-être celle d'une Académie celtique, devenue Société des Antiquaires de France. De nouvelles sociétés correspondant à des curiosités historiques et scientifiques et à une forme de sociabilité partiellement inspirée des modèles anglo-saxons naissent alors. Elles étaient organisées sur le modèle des quatre classes de l'Institut, agriculture, sciences, lettres et art.

Entre la Restauration et la fin du Second Empire sont nées une centaine de sociétés savantes à curiosités multiples. Guizot, ministre de l'Instruction publique de la Monarchie de Juillet souhaitant réconcilier l'ancienne société et la Révolution fonde les grandes institutions de mémoire, Comité des Travaux historiques et scientifiques, Commission des Monuments historiques, Société de l'Histoire de France etc. Pour réaliser l'inventaire des monuments, des archives, il invite les chercheurs à utiliser des méthodes communes et des vocabulaires descriptifs normalisés.Il favorisa la publication des résultats dans de grandes collections nationales comme la collection des documents inédits pour servir à l'Histoire de France. Parallèlement à ces entreprises de l'Etat, l'érudit normand Arcisse de Caumont instaurait un réseau d'archéologues dans toute la France et créait l'ancêtre de la Société française d'archéologie, qui existe encore.

Françoise Bercé, Inspecteur général du Patrimoine