Revues savantes de Charente-Maritime

Publications disponibles de 1747 à 1934
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Une académie fut instituée en 1732 à la Rochelle par lettres patentes du roi ; elle vécut jusqu’à la suppression de toutes les associations scientifiques en 1792 et publia trois volumes in-8°. Elle fut rétablie en 1801, mais n’eut guère qu’une existence nominale jusque vers 1835, époque à laquelle elle cessa complètement de se réunir.

Publications disponibles de 1880 à 1897

Cette société a été instituée en juin 1841, dans le but d’organiser des expositions et de fonder un musée. Elle a publié les catalogues de ses expositions et de son musée et divers comptes rendus de ses séances annuelles.

Publications disponibles de 1835 à 1878

La Société d’agriculture, sciences et belles-lettres de Rochefort fut fondée le 10 janvier 1806 sous le nom de Société de littérature, sciences et arts. Réorganisée en 1834, elle entreprit l’année suivante l’impression des comptes rendus de ses travaux, qu’elle continua sous divers titres et à intervalles irréguliers jusque vers 1850.

Publications disponibles de 1879 à 1930
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Cette Société a été fondée au mois de juillet 1878 sous les auspices de la Société de géographie commerciale de Bordeaux, et constituée en société autonome au mois de mars 1879 ; elle s'est agrégé en 1895 la Société d'agriculture, lettres, sciences et arts de Rochefort qui végétait depuis une vingtaine d'années. La Société publie depuis 1879 un Bulletin trimestriel. (Lasteyrie V)

Publications disponibles de 1863 à 1866

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La Société historique et scientifique de Saint-Jean-d’Angély se constitua en vertu d’un arrêté préfectoral du 30 mars 1863. Elle n’a fait paraître que quatre volumes de Bulletins et paraît avoir cessé ses publications à partir de l’année 1866.

Publications disponibles de 1928 à 1939

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Cette Société, fondée le 26 février 1923, a pour but de découvrir, faire connaître et maintenir, autant que possible, à Saint-Jean-d’Angély, les objets de ce pays présentant un caractère historique ou artistique. Elle publie un Bulletin à périodicité annuelle. (Lasteyrie, Bibliographie générale 1910-1940, t.1, p.319)

Publications disponibles de 1867 à 1870

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La Société des arts, sciences et belles-lettres de Saintes, fondée le 19 avril 1867, a fait paraître deux volumes d’Annales et a cessé de se réunir en 1870.

Publications disponibles de 1860 à 1966

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Une société archéologique fut fondée à Saintes en 1839 ; elle n’a rien publié et a fini par se fondre en 1877 avec la Commission des Arts et monuments de la Charente-Inférieure, qui fut instituée par arrêté préfectoral du 1er mars 1860.

Publications disponibles de 1874 à 1952
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Fondée le 5 juin 1874, la Société des archives historiques de la Saintonge et de l’Aunis commença aussitôt la publication d’un recueil intitulé : Archives historiques de la Saintonge et de l’Aunis dont la collection comprend aujourd’hui treize volumes. En 1876, elle entreprit l’impression d’un Bulletin qui paraît par fascicules tous les trois mois.

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Au cours du XVIIIe siècle, à l'imitation de l'Académie française, sont nées des académies provinciales, à caractère surtout littéraire. Parallèlement apparaissent des sociétés savantes dans le domaine des sciences, de l'agriculture, de la médecine. Interdites à la Révolution, elles réapparaissent progressivement sous l'Empire, la plus célèbre fondation est peut-être celle d'une Académie celtique, devenue Société des Antiquaires de France. De nouvelles sociétés correspondant à des curiosités historiques et scientifiques et à une forme de sociabilité partiellement inspirée des modèles anglo-saxons naissent alors. Elles étaient organisées sur le modèle des quatre classes de l'Institut, agriculture, sciences, lettres et art.

Entre la Restauration et la fin du Second Empire sont nées une centaine de sociétés savantes à curiosités multiples. Guizot, ministre de l'Instruction publique de la Monarchie de Juillet souhaitant réconcilier l'ancienne société et la Révolution fonde les grandes institutions de mémoire, Comité des Travaux historiques et scientifiques, Commission des Monuments historiques, Société de l'Histoire de France etc. Pour réaliser l'inventaire des monuments, des archives, il invite les chercheurs à utiliser des méthodes communes et des vocabulaires descriptifs normalisés.Il favorisa la publication des résultats dans de grandes collections nationales comme la collection des documents inédits pour servir à l'Histoire de France. Parallèlement à ces entreprises de l'Etat, l'érudit normand Arcisse de Caumont instaurait un réseau d'archéologues dans toute la France et créait l'ancêtre de la Société française d'archéologie, qui existe encore.

Françoise Bercé, Inspecteur général du Patrimoine