Correspondance de Camille Saint-Saëns

Cette page présente les lettres originales manuscrites de la correspondance de Camille Saint-Saëns visibles dans Gallica, classées d'après leur lieu de conservation.

Le Département de la musique conserve un important volume de lettres de Camille Saint-Saëns lui-même, de toutes provenances, entrées par dons et acquisitions.

De son vivant, à partir de 1889, Camille Saint-Saëns avait commencé d’effectuer une série de donations en faveur de la Ville de Dieppe où il avait quelques attaches, dans le but de mettre à l’abri ses biens mobiliers et ses archives. Jusqu’en 1921, année de sa disparition, des lots de lettres autographes vont périodiquement enrichir ce Fonds Saint-Saëns conservé aujourd’hui au Fonds ancien et local de la Médiathèque Jean-Renoir.

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La correspondance expédiée par Camille Saint-Saëns représente une volumétrie considérable. On l’estime à plus de vingt mille lettres envoyées à des milliers de correspondants à travers le monde.

Ses multiples activités, ses voyages fréquents, le suivi de l’élaboration, de l’édition et de la représentation de ses œuvres, l’astreignaient en effet à une activité épistolaire très soutenue. Saint-Saëns avait un goût prononcé pour l’expression écrite et le maniement de la langue française ; goût que reflète son écriture manuscrite très fluide et déliée, et son style vif et alerte. S’il n’a pas souhaité tenir de Journal, se « raconter », ou écrire de Mémoires comme le font certains créateurs, sa correspondance en tient lieu et permet de suivre presque au jour le jour cette vie d’artiste si bien remplie. La correspondance reçue, en grande partie conservée à Dieppe, entre les années 1880 et l’année de sa mort, en 1921, n’est pas moins volumineuse.