Revues savantes de la Meuse

Publications disponibles de 1871 à 1946
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La Société des lettres, sciences et arts de Bar-le-Duc, fondée au commencement de 1870, a été autorisée le 8 mars de la même année. Elle a commencé au mois de décembre 1871 la publication de ses Mémoires. (Lasteyrie II, p.314)

Publications disponibles de 1889 à 1922

Cette Société, fondée en 1889, sous le nom de Société des naturalistes du nord de la Meuse, ne s'est occupée que d'histoire naturelle pendant les neuf premières années de son existence; mais en 1898 elle a fait entrer l'histoire et l'archéologie dans le programme de ses travaux et a adopté le nom qui est transcrit ci-dessus. (Lasteyrie V)

Publication disponible de 1840 à 1936, voir la Table des vol.1 à 19 (1840-1936)
voir les Registres des délibérations de la Société (1822-2018) 

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La Société philomathique de Verdun, fondée le 1er août 1822, a été autorisée par un arrêté ministériel du 25 août 1834. Elle commença seulement en 1840 la publication de Mémoires. (Lasteyrie II, p.318)

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Au cours du XVIIIe siècle, à l'imitation de l'Académie française, sont nées des académies provinciales, à caractère surtout littéraire. Parallèlement apparaissent des sociétés savantes dans le domaine des sciences, de l'agriculture, de la médecine. Interdites à la Révolution, elles réapparaissent progressivement sous l'Empire, la plus célèbre fondation est peut-être celle d'une Académie celtique, devenue Société des Antiquaires de France. De nouvelles sociétés correspondant à des curiosités historiques et scientifiques et à une forme de sociabilité partiellement inspirée des modèles anglo-saxons naissent alors. Elles étaient organisées sur le modèle des quatre classes de l'Institut, agriculture, sciences, lettres et art.

Entre la Restauration et la fin du Second Empire sont nées une centaine de sociétés savantes à curiosités multiples. Guizot, ministre de l'Instruction publique de la Monarchie de Juillet souhaitant réconcilier l'ancienne société et la Révolution fonde les grandes institutions de mémoire, Comité des Travaux historiques et scientifiques, Commission des Monuments historiques, Société de l'Histoire de France etc. Pour réaliser l'inventaire des monuments, des archives, il invite les chercheurs à utiliser des méthodes communes et des vocabulaires descriptifs normalisés.Il favorisa la publication des résultats dans de grandes collections nationales comme la collection des documents inédits pour servir à l'Histoire de France. Parallèlement à ces entreprises de l'Etat, l'érudit normand Arcisse de Caumont instaurait un réseau d'archéologues dans toute la France et créait l'ancêtre de la Société française d'archéologie, qui existe encore.

Françoise Bercé, Inspecteur général du Patrimoine