Revues savantes du Pas-de-Calais

Publications disponibles de 1818 à 1941
voir la notice du CTHS voir le site de l'Académie

L'Académie des sciences, lettres et arts d'Arras se rattache à la Société littéraire fondée dans cette ville en 1787 et que des letlres royales du mois de juillet 1773 avaient érigée en Académie royale des belles-lettres.

Publications disponibles de 1849 à 1935
voir la notice du CTHS voir le site de la Commission

La Commission des antiquités départementales du Pas-de-Calais a été instituée par arrêté préfectoral en date du 3 mars 1846 afin de remplacer les Commissions historiques créées le 15 juin 1843 dans chaque arrondissement, pour la conservation des monuments archéologiques.

Publications disponibles de 1864 à 1912
voir la notice du CTHS

La Société académique de l'arrondissement de Boulogne-sur-Mer, fondée au commencement de 1864, a été approuvée le 15 juin de la même année. Elle publie des Mémoires et un Bulletin. (Lasteyrie II, p.484)

Publications disponibles de 1843 à 1851

Créée le 23 février 1799, la Société d'agriculture, du commerce, sciences et arts de Calais n'a publié que 3 volumes de Mémoires et un Almanach dont la collection complète comprend 15 volumes. (Lasteyrie II, p.491)

Publication disponible pour 1914

Cette société, fondée en 1914, a pour but la recherche et la description de tout documents, objets d'art ou monuments pouvant servir à l'histoire et à la géographie de Calais et de ses environs. Elle a édité des Mémoires qui n'eurent qu'un fascicule et publie un Bulletin à périodicité variable.

Publications disponibles de 1833 à 1939
voir la notice du CTHS voir le site de la Société

La Société des antiquaires de la Morinie, fondée au mois de septembre 1831 et autorisée par lettre ministérielle en date du 19 janvier 1832, reçut sa constitution définitive le 21 avril 1833, époque à laquelle une ordonnance royale la reconnut comme établissement d'utilité publique.

>

Au cours du XVIIIe siècle, à l'imitation de l'Académie française, sont nées des académies provinciales, à caractère surtout littéraire. Parallèlement apparaissent des sociétés savantes dans le domaine des sciences, de l'agriculture, de la médecine. Interdites à la Révolution, elles réapparaissent progressivement sous l'Empire, la plus célèbre fondation est peut-être celle d'une Académie celtique, devenue Société des Antiquaires de France. De nouvelles sociétés correspondant à des curiosités historiques et scientifiques et à une forme de sociabilité partiellement inspirée des modèles anglo-saxons naissent alors. Elles étaient organisées sur le modèle des quatre classes de l'Institut, agriculture, sciences, lettres et art.

Entre la Restauration et la fin du Second Empire sont nées une centaine de sociétés savantes à curiosités multiples. Guizot, ministre de l'Instruction publique de la Monarchie de Juillet souhaitant réconcilier l'ancienne société et la Révolution fonde les grandes institutions de mémoire, Comité des Travaux historiques et scientifiques, Commission des Monuments historiques, Société de l'Histoire de France etc. Pour réaliser l'inventaire des monuments, des archives, il invite les chercheurs à utiliser des méthodes communes et des vocabulaires descriptifs normalisés.Il favorisa la publication des résultats dans de grandes collections nationales comme la collection des documents inédits pour servir à l'Histoire de France. Parallèlement à ces entreprises de l'Etat, l'érudit normand Arcisse de Caumont instaurait un réseau d'archéologues dans toute la France et créait l'ancêtre de la Société française d'archéologie, qui existe encore.

Françoise Bercé, Inspecteur général du Patrimoine