Revues savantes de la Somme

Publications disponibles de 1835 à 1935
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L’ Académie d’Amiens a été fondée au XVIIIe siècle par Gresset avec le concours des membres d’une ancienne Société littéraire créée en 1746. Elle disparut pendant la Révolution, fut rétablie en l’an XI et reconnue d’utilité publique par décret du 5 janvier 1877. (…) C’est seulement en 1835 que l’Académie d’Amiens a commencé la publication d’un recueil de Mémoires. (Lasteyrie IV, p. 490-491)

Publications disponibles de 1838 à 1942
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La Société des Antiquaires de Picardie a été fondée en février 1836 (…) ; elle a été reconnue d’utilité publique par décret du 18 juillet 1851.

publication disponible de 1910 à 1913

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La Société des amis des arts de la Somme, fondée en 1835, n'avait jusqu'à ce jour manifesté son existence que par l'organisation d'expositions artistiques. En 1910, elle a commencé de faire paraître des Mémoires. (Lasteyrie, Bibliographie annuelle, 1910, p.233)

Publications disponibles de 1894 à 1919

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Les Rosati picards, fondés à Amiens en 1894, publient depuis 1903, en fascicules isolés et numérotés, les conférences faites périodiquement sous ses auspices. La plupart de ces réunions touchent à l'histoire, à l'art, à l'archéologie ou au folklore. (Lasteyrie, Bibliographie annuelle 1910, p.230) Elle a pris sous son patronage la Revue septentrionale à partir de sa 17e année (1911).

Publications disponibles de 1798 à 1990
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La Société d’émulation d’Abbeville a été fondée le 13 vendémiaire an VI et reconnue d’utilité publique par ordonnance royale du 16 novembre 1831.

Publications disponibles de 1927 à 1936
 

Cette Société, fondée en 1926, avait pour but l'étude des questions historiques et archéologiques du canton de Rue. Elle a publié un Bulletin dont nous n'avons pas retrouvé de livraison après 1936 (Lasteyrie, Bibliographie générale des travaux historiques et archéologiques publiés par les sociétés savantes de la France, tome V, p.151).

Publication disponible de 1905 à 1914

Cette Société, qui avait continué à publier un Bulletin et des Mémoires, cessa toute activité en 1914. Après la Grande Guerre, elle fusionna avec la Société d'émulation d'Abbeville (Lasteyrie, Bibliographie 1910-1940, tome 5, p.152)

 

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Au cours du XVIIIe siècle, à l'imitation de l'Académie française, sont nées des académies provinciales, à caractère surtout littéraire. Parallèlement apparaissent des sociétés savantes dans le domaine des sciences, de l'agriculture, de la médecine. Interdites à la Révolution, elles réapparaissent progressivement sous l'Empire, la plus célèbre fondation est peut-être celle d'une Académie celtique, devenue Société des Antiquaires de France. De nouvelles sociétés correspondant à des curiosités historiques et scientifiques et à une forme de sociabilité partiellement inspirée des modèles anglo-saxons naissent alors. Elles étaient organisées sur le modèle des quatre classes de l'Institut, agriculture, sciences, lettres et art.

Entre la Restauration et la fin du Second Empire sont nées une centaine de sociétés savantes à curiosités multiples. Guizot, ministre de l'Instruction publique de la Monarchie de Juillet souhaitant réconcilier l'ancienne société et la Révolution fonde les grandes institutions de mémoire, Comité des Travaux historiques et scientifiques, Commission des Monuments historiques, Société de l'Histoire de France etc. Pour réaliser l'inventaire des monuments, des archives, il invite les chercheurs à utiliser des méthodes communes et des vocabulaires descriptifs normalisés.Il favorisa la publication des résultats dans de grandes collections nationales comme la collection des documents inédits pour servir à l'Histoire de France. Parallèlement à ces entreprises de l'Etat, l'érudit normand Arcisse de Caumont instaurait un réseau d'archéologues dans toute la France et créait l'ancêtre de la Société française d'archéologie, qui existe encore.

Françoise Bercé, Inspecteur général du Patrimoine