Jean-François Millet (1814-1875)

Le peintre Jean-François Millet a expérimenté en estampe plusieurs techniques : lithographie, eaux-forte, gravure sur bois et même le cliché-verre, permis par la mise au point des premiers procédés photographiques. 

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L’intérêt de Millet pour l’estampe coïncide avec son installation à Barbizon en 1849. Ses premiers essais sur un coin de table, avec Charles Jacques et Daubigny, sont sans prétention. D’ailleurs son œuvre gravé sera assez peu fécond : 6 lithographies d’abord, puis une vingtaine d’eaux-fortes, 6 bois et 2 clichés-verre. Il pratique la gravure pour faire connaître ses peintures, comme Les Glaneuses, Les Bêcheurs, La bouillie, et gagner quelque argent, profitant de l’engouement des amateurs pour l’eau-forte d’artiste, dans les années 1860. « Millet tout entier se retrouve dans ses eaux-fortes », déclare Beraldi, par les sujets d’abord, simples et rustiques et par la qualité du travail de graveur, de la maîtrise du trait à la recherche du beau tirage confié aux plus grands, Auguste Delâtre, Charles Meryon ou  Félix Bracquemond.

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