Dans le monde arabe

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Les hiéroglyphes restés visibles en Egypte sur les temples et monuments antiques abandonnés sont décrits par les expressions arabes d’« écriture des temples » (al-qalam al-barbawî), « écriture copte » (qalam qibty), « écriture sacerdotale païenne » (qalam kahiny), « écriture des oiseaux » (qalam al-ṭayr) ou encore « écriture d’Hermès » (qalam Hirmis), « écriture magique » (al-qalam al-simiya) et « écriture talismanique » (qalam al-tilismât). Ces désignations dénotent la puissance supposée de ce système graphique figuratif, auquel est prêté des valeurs magiques et talismaniques. Des textes lui attribuent aussi une fonction d’écriture secrète dissimulant des savoirs anciens auxquels seuls des initiés pourraient accéder.