Revues savantes du Calvados

publications disponibles de 1811 à 1942
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Une société littéraire fut fondée à Caen, en 1652, par Moisant de Brieux. Elle obtint au mois de janvier 1705 des lettres patentes l’autorisant à prendre le titre d’Académie des sciences et belles lettres. Elle subsista jusqu’à la Révolution, et publia 5 volumes de mémoires de 1754 à 1760.

publications disponibles de 1824 à 1945
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La Société des antiquaires de Normandie a été fondée à Caen par MM. de la Rue, de Caumont et Léchendey d’Anizy en 1824, et définitivement autorisée par décret du 11 octobre 1827. Elle a publié un recueil de Mémoires. La même société a commencé en 1860 la publication d’un Bulletin trimestriel.

publications disponibles de 1835 à 1941
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Fondée en 1831 par M. de Caumont, définitivement constituée en 1832, autorisée par arrêté ministériel du 2 février 1837, cette association étend son action aux cinq départements formés de l’ancienne Normandie. Elle publie un Annuaire.

publications disponibles de 1856 à 1909

Cette société a été fondée en 1856. Son objet principal est d’encourager les arts en décernant des prix ou en organisant des expositions. Elle publie à intervalles peu réguliers un Bulletin. On doit y joindre un album destiné aux planches de trop grandes dimensions pour le Bulletin.

publications disponibles de 1850 à 1883

La Société d’agriculture, sciences, arts et belles lettres de Bayeux a été fondée le 22 août 1841 et autorisée le 22 octobre suivant. Elle publie un recueil sous le titre de Mémoires ou de Bulletins.

publications disponibles de 1891 à 1932
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Cette Société a été fondée en 1891 par les membres de la section des lettres, sciences et arts de la Société d'agriculture, sciences et belles-lettres de Bayeux. La Société des sciences, arts et belles-lettres a publié, des Mémoires à partir de 1900. (Lasteyrie V)

publications disponibles de 1835 à 1908

Le comte de Beaurepaire fonda, en 1834, la Société d’agriculture de l’arrondissement de Falaise. Cette association s’est dissoute en 1837 après avoir publié un Recueil de la Société d’agriculture de l’arrondissement de Falaise, qui comprend 10 fascicules répartis en trois volumes.

publications disponibles pour 1846

La Société d’émulation de Lisieux fut fondée en 1836 par M. Leroy-Beaulieu. Elle a publié en 1846, mais elle a bientôt renoncé aux publications et aux études historiques pour devenir un simple comice agricole. Elle fonctionne actuellement encore en cette qualité.

publications disponibles de 1913 à 1937

Cette société, fondée le 6 février 1930, a pour but « de favoriser ce qui peut concourir à la glorification et au bon renom de la petite patrie tant sous le rapport historique et littéraire qu’au point de vue artistique et scientifique ».  La Société devint propriétaire à cette époque de la revue Au pays virois, fondée en 1913 par M. René Picard. Après sa disparition en 1934, cette revue prend le titre de Au bocage normand et cesse d’être l’organe d’une société. (Lasteyrie, Bibliographie générale 1910-1940, t.1, p.275)

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Au cours du XVIIIe siècle, à l'imitation de l'Académie française, sont nées des académies provinciales, à caractère surtout littéraire. Parallèlement apparaissent des sociétés savantes dans le domaine des sciences, de l'agriculture, de la médecine. Interdites à la Révolution, elles réapparaissent progressivement sous l'Empire, la plus célèbre fondation est peut-être celle d'une Académie celtique, devenue Société des Antiquaires de France. De nouvelles sociétés correspondant à des curiosités historiques et scientifiques et à une forme de sociabilité partiellement inspirée des modèles anglo-saxons naissent alors. Elles étaient organisées sur le modèle des quatre classes de l'Institut, agriculture, sciences, lettres et art.

Entre la Restauration et la fin du Second Empire sont nées une centaine de sociétés savantes à curiosités multiples. Guizot, ministre de l'Instruction publique de la Monarchie de Juillet souhaitant réconcilier l'ancienne société et la Révolution fonde les grandes institutions de mémoire, Comité des Travaux historiques et scientifiques, Commission des Monuments historiques, Société de l'Histoire de France etc. Pour réaliser l'inventaire des monuments, des archives, il invite les chercheurs à utiliser des méthodes communes et des vocabulaires descriptifs normalisés.Il favorisa la publication des résultats dans de grandes collections nationales comme la collection des documents inédits pour servir à l'Histoire de France. Parallèlement à ces entreprises de l'Etat, l'érudit normand Arcisse de Caumont instaurait un réseau d'archéologues dans toute la France et créait l'ancêtre de la Société française d'archéologie, qui existe encore.

Françoise Bercé, Inspecteur général du Patrimoine