Revues savantes de Mayenne

Publications disponibles de 1878 à 1927
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La Commission historique et archéologique de la Mayenne a élé établie par un arrêté préfectoral en date du 17 janvier 1878. Elle a fait paraître en 1880 le premier volume de ses procès-verbaux. (Lasteyrie II, p.260)

Publications disponibles de 1853 à 1867

La Société de l'industrie de la Mayenne, fondée en 1850 et autorisée l'année suivante, a publié 4 volumes de Bulletins de 1853 à 1868. Elle n'a plus donné signe de vie depuis lors. (Lasteyrie II, p.262)

Publications disponibles pour 1865

La Société d'archéologie, sciences, arts et belles-lettres de la Mayenne, dont les statuts ont été approuvés le 12 juillet 1865, n'a eu qu'une existence éphémère.  (Lasteyrie II, p.263)

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Au cours du XVIIIe siècle, à l'imitation de l'Académie française, sont nées des académies provinciales, à caractère surtout littéraire. Parallèlement apparaissent des sociétés savantes dans le domaine des sciences, de l'agriculture, de la médecine. Interdites à la Révolution, elles réapparaissent progressivement sous l'Empire, la plus célèbre fondation est peut-être celle d'une Académie celtique, devenue Société des Antiquaires de France. De nouvelles sociétés correspondant à des curiosités historiques et scientifiques et à une forme de sociabilité partiellement inspirée des modèles anglo-saxons naissent alors. Elles étaient organisées sur le modèle des quatre classes de l'Institut, agriculture, sciences, lettres et art.

Entre la Restauration et la fin du Second Empire sont nées une centaine de sociétés savantes à curiosités multiples. Guizot, ministre de l'Instruction publique de la Monarchie de Juillet souhaitant réconcilier l'ancienne société et la Révolution fonde les grandes institutions de mémoire, Comité des Travaux historiques et scientifiques, Commission des Monuments historiques, Société de l'Histoire de France etc. Pour réaliser l'inventaire des monuments, des archives, il invite les chercheurs à utiliser des méthodes communes et des vocabulaires descriptifs normalisés.Il favorisa la publication des résultats dans de grandes collections nationales comme la collection des documents inédits pour servir à l'Histoire de France. Parallèlement à ces entreprises de l'Etat, l'érudit normand Arcisse de Caumont instaurait un réseau d'archéologues dans toute la France et créait l'ancêtre de la Société française d'archéologie, qui existe encore.

Françoise Bercé, Inspecteur général du Patrimoine