Celui de fin de première année comporte une traduction de deux pages de textes, une copie au pinceau d’un texte en caractères chinois, la récitation de fables de vingt-et-un distiques et un exercice de conversation. Le cours forme un corpus très structuré comportant
vingt volumes, dont seize seront effectivement publiés. Certains seront réédités plusieurs fois jusque dans les années 1890
, comme cette réimpression en 1889 des
Versions faciles et graduées.
L’enseignement est fondé sur "l’écrit", la philologie et la linguistique : ainsi le dernier semestre des études est consacré aux
Styles épistolaire, diplomatique et commercial et à la "haute littérature"(1874) . Un travail personnel intense est exigé des étudiants : deux ou trois seulement franchissent avec succès l’examen de fin d’études.
Pour la pratique de la conversation, Rosny emploie les services de "répétiteurs indigènes" : c’est une innovation que la direction de l’Ecole confirmera aux titulaires d’autres chaires.
Mais à partir du début des années 1880, le centre d’intérêt de Rosny se déplace vers les religions orientales. Ainsi son
Guide de la conversation japonaise, réédité jusqu'en 1883, date en fait de 1865... Il laisse peu à peu vieillir son enseignement, qui reste livresque, alors même que le Japon est en pleine modernisation, tendance qu’il approuve mais dont il déplore les excès et la trop grande rapidité.