Le vampire parcourt tout le 19e siècle : dans les faits divers de la presse, alimentant les superstitions populaires, et en peinture et littérature, créant un imaginaire collectif. Romans gothiques anglais et nouvelles fantastiques forgent le mythe. Le 7e art parachèvera sa dimension fantastique en offrant la représentation visuelle qui lui manquait.
Les vampires aujourd’hui sont surtout connus en tant que personnages de fiction, générateurs de peur et de désir. S’accordant difficilement avec une logique commerciale de divertissement, leur rôle d’allégorie politique semble en revanche moins étudié. Découvrons la figure du vampire comme symbole politique à la fin du 18e siècle et au début du 19e siècle !
À l’occasion de l’ouverture à la Cinémathèque française de l'exposition Vampires, de Dracula à Buffy, penchons-nous sur ce personnage emblématique de la littérature fantastique et du cinéma d’horreur : Gallica nous permet de (re)découvrir avec délice cette figure étonnante, et finalement assez méconnue.
Alors que la fascination pour le trésor de Toutânkhamon renaît avec une exposition à Paris, revenons sur la découverte de sa tombe en 1922, à travers des articles de presse et des photographies qui illustrent le retentissement médiatique de cette découverte