Lorsque en 1720 Rosalba Carriera arrive à Paris, sa réputation n’est plus à faire ; les Académies de Saint Luc à Rome et Clementina à Bologne lui ont déjà octroyé le titre d’académicienne et les cours d’Europe se disputent ses portraits de femmes vénitiennes réalisés en miniature puis au pastel. Sa touche « féminine » devient la coqueluche de Paris.
Traductrice renommée du temps de Louis XIV, Anne Le Fèvre (1645-1720), est célèbre pour sa traduction de l’Iliade et l’Odyssée. Issue d’un milieu protestant érudit, elle se fit polémiste lors de débats sur la transmission des textes classiques dans le cadre de la « Querelle d’Homère ».
Les coiffures excentriques à la hauteur improbable étaient à la mode à la fin du XVIIIe siècle parmi les femmes aristocrates et au sein de la Cour de Versailles. Si cette mode fait aujourd’hui sourire, n’oublions pas qu’elle contribua à assurer une reconnaissance au métier de coiffeur.
Jules de Gastyne, totalement oublié de nos jours, est caractéristique de la Belle Epoque, ou plutôt des années 1870 à 1920. Pas le plus populaire (mais il a connu un beau succès), ni le plus original, dans ses thématiques comme dans son écriture, il est l’exemple type du feuilletoniste du temps, et est en cela intéressant.