Aphra Behn, ou « Astrea », selon son pseudonyme d’espionne tiré de l’œuvre d’Honoré d’Urfé : L’Astrée (1607), est peu connue en France alors que de nombreuses biographies lui ont été consacrées Outre-Manche. Interpelant les consciences sur le thème de l’esclavage mais aussi de la liberté individuelle ou des droits des femmes, ses écrits, et notamment son roman Oroonoko (1688), étonnent par leur caractère précurseur. Probable agent secret aux Pays-Bas, auteur de pièces de théâtre, elle a été la première femme de lettre britannique à vivre de sa plume sous la Restauration.
Questionnant la place de l’individu dans une société en pleine révolution industrielle, George Eliot dresse le portrait de communautés rurales et préfigure le roman naturaliste, avec son intérêt pour les classes sociales défavorisées et son attachement féroce aux valeurs individuelles.