Doumka, icône de l’art choral ukrainien
3 mai 2022
En 1929, la France accueille pour la première fois le groupe choral national ukrainien mixte « Doumka », qui triomphe dans les salles de concert parisiennes et de province. Gallica vous invite à écouter deux disques Columbia enregistrés en 1929 et à (re)découvrir l’histoire de l’un des plus beaux chœurs d'Ukraine.
Chœurs de la Chapelle itinérante mixte ukrainienne « Doumka ».
► Enregistrements Columbia (1929)
► Enregistrements Columbia (1929)
Une tournée française triomphale
Au tout début du mois de janvier l’année 1929, les journaux parisiens annoncent une série de concerts d’un groupe de musique chorale ukrainien, celui des Chœurs de la Chapelle itinérante mixte ukrainienne « Doumka », dirigés par Nestor Gorodovenko. La Doumka effectue alors son premier voyage en France : la scène parisienne a été choisie comme premier lieu de rencontre avec le public, et cette première apparition sera suivie d’une tournée dans plusieurs villes de province, comme Biarritz. La venue de cette chorale est très attendue, sa réputation et le talent de son directeur, la précèdent déjà.
Photographie du groupe choral mixte Doumka. L'intransigeant, édition du 6 janvier 1929
Ce chef talentueux et résolu réussit à transformer rapidement son chœur, peu important au début, en un groupe de soixante personnes et à atteindre une perfection dépassant celles des meilleures « chapelles » actuellement existantes.
L. de Crémone pour Le Figaro, édition du 3 janvier 1929, p. 5
Dans sa rubrique Concerts & music-hall, Le Figaro du 3 janvier annonce les programmes des premiers concerts parisiens de janvier à la salle Pleyel. Le concert du 12 janvier est un concert « hors-série » qui sera donné par l’Orchestre Symphonique de Paris, dirigé par Ernest Ansermet, avec le concours de la Chapelle Doumka, réunissant ainsi à cette occasion 150 exécutants. Le concert sera radiodiffusé en direct au niveau national. Le programme annoncé est une sélection d’oeuvres du répertoire classique international : Berlioz, Haydn, Fauré, Brahms, Debussy, Rachmaninov, Rimski-Korsakov ou bien encore Moussorgski.
Le concert du 15 janvier est quant à lui une représentation donnée uniquement par la Doumka, a cappella et avec un simple accompagnement au piano. Le programme de ce concert est tourné spécifiquement vers le répertoire ukrainien, avec un hommage particulier aux compositeurs français Ravel et Debussy.
Depuis de nombreuses années, l’Europe et les pays d’outre-Atlantique comme les Etats-Unis et le Canada apprécient l’art des groupes vocaux et en particulier les ensembles slaves qui remportent de francs succès auprès de ces publics, pour leurs « aptitude naturelles (…) pour le chant collectif qu’ils cultivent avec amour, un entrain que d’autres contrées peuvent lui envier » (Paul Le Flem, Comoedia, 17 janvier 1929).
L’excellence de l’art choral slave - et en particulier ukrainien - n’est plus à démontrer. Un autre groupe choral ukrainien, la Chapelle républicaine ukrainienne dirigée par Oleksander Koshyts, avait déjà effectué une tournée occidentale en 1919 et 1920 et avait été salué par la critique musicale et le public. Mais les critiques dithyrambiques que l’on peut lire dans la presse française montrent à de nombreuses reprises une admiration particulière pour cette chorale de la Doumka qui a ravi le coeur du public français.
L’excellence de l’art choral slave - et en particulier ukrainien - n’est plus à démontrer. Un autre groupe choral ukrainien, la Chapelle républicaine ukrainienne dirigée par Oleksander Koshyts, avait déjà effectué une tournée occidentale en 1919 et 1920 et avait été salué par la critique musicale et le public. Mais les critiques dithyrambiques que l’on peut lire dans la presse française montrent à de nombreuses reprises une admiration particulière pour cette chorale de la Doumka qui a ravi le coeur du public français.
La critique parue le 10 février dans le Cri des peuples ou bien celle de Paul Le Flem dans le Courrier musical de l’édition du 17 janvier de Comoedia en sont de bons exemples : "Cette démonstration vient d’être renouvelée par une vaillante équipe, la Doumka, groupement qui nous vient directement d’Ukraine, région riche en folklore et en chants populaires. Deux concerts nous ont été offerts, l’un avec le concours de l’orchestre symphonique de Paris, l’autre uniquement réservé à la musique chorale. (…). Mais j’ai hâte d’en venir aux morceaux chantés a cappella, qui permettent mieux que les autres de juger les qualités d’un chœur, des voix, des nuances et de l’art du chant. Et ces mérites sont de premier ordre chez les chanteurs de la Doumka. (…) Les voix sont excellentes, fraîches, bien timbrées. Le pupitre des basses est particulièrement remarquable (…). Comme programme, beaucoup de chants empruntés au folklore slave et oriental, propices aux effets les imprévus. Nous saurons gré à ces vaillants chanteurs d’avoir inscrit deux pièces de Debussy et de Ravel, Dieu qu’il fait bon regarder et Nicolette. Ils les ont traduits avec beaucoup de finesse, de souplesse, mettant au service de cette musique d’exquis dégradés sonores."
Les concerts du 15 janvier et du 24 février 1929 : un manifeste musical de l’histoire de la Doumka et de l'Ukraine
Plusieurs concerts vont être donnés sur les mois de janvier et de février 1929 à Paris et en province. Si le premier concert parisien donne donc à écouter un répertoire classique international, interprété avec talent, on peut remarquer l’intérêt plus particulier de certains critiques musicaux pour le deuxième concert de Doumka, consacré à un répertoire plus ukrainien, entrecoupé de quelques compositions traditionnelles russes et géorgiennes ainsi que d’un hommage à la musique des français Debussy et Ravel.
Programme du concert donné le 15 janvier 1929 à Paris (source : http://www.dumkacapella.com.ua/en/)
Une programmation encore plus recentrée sur l'Ukraine sera également choisie pour le dernier concert du groupe choral, donné le 24 février à Paris, après sa tournée en province.
Programme du dernier concert de la Chapelle Doumka à Paris (source : http://www.dumkacapella.com.ua/en/)
Comme on peut le lire sur ces programmes diffusés dans les journaux (La semaine à Paris, Le Cri du peuple), ce concert en trois parties propose majoritairement l’interprétation d’oeuvres de compositeurs ukrainiens ayant eu un rôle majeur dans l'histoire de la musique et de la culture ukrainiennes.
Le concert est introduit par les Vessnianki (chansons printanières) de Mykola Lyssenko (1842-1912), compositeur considéré comme le père de la musique classique ukrainienne. Ce premier morceau est suivi en première et troisième parties de plusieurs oeuvres de Mykola Léontovytch (1877-1921), compositeur et chef de chœur ukrainien, autre figure emblématique de la culture ukrainienne et héritier de Lyssenko par son amitié durable avec l’élève de ce dernier, Kyrylo Stetsenko (1882-1922). Réputé pour sa musique de chœur a cappella, Mykola Léontovytch arrangera de nombreux chants traditionnels ukrainiens avec une grande originalité, par l’intégration notamment de la tradition d’improvisation des kobzars, les bardes itinérants d’Ukraine.
On trouve également dans ces programmes du 15 janvier et du 23 février des compositions des ukrainiens Mikhail Verikovsky (1896-1962 ; compositeur, chef de chœur, professeur), Porfiri Demutskiy (1860-1927 ; compositeur, folkloriste) et Nestor Gorodovenko (ou Horodovendko : 1885-1965) lui-même.
Le concert est introduit par les Vessnianki (chansons printanières) de Mykola Lyssenko (1842-1912), compositeur considéré comme le père de la musique classique ukrainienne. Ce premier morceau est suivi en première et troisième parties de plusieurs oeuvres de Mykola Léontovytch (1877-1921), compositeur et chef de chœur ukrainien, autre figure emblématique de la culture ukrainienne et héritier de Lyssenko par son amitié durable avec l’élève de ce dernier, Kyrylo Stetsenko (1882-1922). Réputé pour sa musique de chœur a cappella, Mykola Léontovytch arrangera de nombreux chants traditionnels ukrainiens avec une grande originalité, par l’intégration notamment de la tradition d’improvisation des kobzars, les bardes itinérants d’Ukraine.
On trouve également dans ces programmes du 15 janvier et du 23 février des compositions des ukrainiens Mikhail Verikovsky (1896-1962 ; compositeur, chef de chœur, professeur), Porfiri Demutskiy (1860-1927 ; compositeur, folkloriste) et Nestor Gorodovenko (ou Horodovendko : 1885-1965) lui-même.
Nestor Godorovenko (source : http://www.dumkacapella.com.ua/en/)
Le point commun de ces compositeurs est d’avoir tous oeuvré pour le renouveau, le développement et la reconnaissance de la culture ukrainienne, et ce, malgré les épreuves infligées par l’Histoire. En étudiant la musique populaire et la tradition millénaire du chant choral ukrainiennes, en promouvant la langue ukrainienne et en arrangeant fréquemment des oeuvres littéraires d’auteurs ukrainiens comme Taras Shevchenko ou encore Oleksandr Konysky, ces compositeurs ont souhaité restituer l’essence de la culture et de l’identité ukrainienne aux yeux du monde.
Fondée à Kyiv en 1919, la Doumka débute dans le contexte difficile de la guerre civile des premières années de la jeune République indépendante d’Ukraine. Elle donnera son premier concert à l’Orchestre philharmonique de Kyiv le 11 mars 1919, dirigée par son fondateur Nestor Gorodovenko. Doumka, ou Dumka, est l’acronyme de Derzhavna Ukraiinska Mandrivna KApela, « chapelle itinérante de l’Etat ukrainien ». Clin d'oeil linguistique, Dumka signifie aussi littéralement « pensée » et est à l’origine un diminutif du terme ukrainien douma qui désigne une ballade slave - et en particulier ukrainienne, tour à tour mélancolique, gaie ou exubérante. Cette forme musicale, qui sera analysée et promue en 1883 par Lyssenko, deviendra très prisée des compositeurs ukrainiens mais aussi plus généralement des compositeurs slaves, comme Antonín Dvořák, Franz Liszt , ou encore Frédéric Chopin.
Déclarée en 1917, reconnue par la France et l’Angleterre presque aussitôt, l’indépendance de l’Ukraine prendra définitivement fin en 1920 par la victoire de l’armée bolchevique russe. Durant ces quelques années d’indépendance, le gouvernement ukrainien aura eu l’idée et la volonté originales de faire connaître l’Ukraine au monde, non pas par des succès militaires mais en faisant la promotion de sa culture, et en particulier par la représentation de ses chœurs ukrainiens en Ukraine et à l’étranger.
La Doumka interprète des oeuvres classiques étrangères, mais elle a aussi comme objectif de promouvoir un répertoire « révolutionnaire moderne » et de diffuser ce répertoire au sein de la population, par la mise en valeur et l'interprétation des oeuvres de compositeurs ukrainiens contemporains, souvent fervents indépendantistes. Cet engagement politique, le compositeur Mykola Léontovytch le paiera de sa vie puisqu’il sera assassiné dans la nuit 22 au 23 janvier 1921 par un agent de la Tchéka.
Si après l’intégration de l’Ukraine à l’URSS, une relative autonomie est conservée par l’Ukraine, le concert donné en France en 1929 sera celui du dernier voyage hors URSS de la Doumka, les années de plomb et les répressions du stalinisme mettant fin à une ukrainisation « modérée » et une relative liberté d'action, jusque-là tolérées pour des questions de stratégie politique. Il faudra attendre de nombreuses décennies avant que le chœur ukrainien de la Doumka ne se produise à nouveau au-delà des frontières de l’URSS.
La Doumka interprète des oeuvres classiques étrangères, mais elle a aussi comme objectif de promouvoir un répertoire « révolutionnaire moderne » et de diffuser ce répertoire au sein de la population, par la mise en valeur et l'interprétation des oeuvres de compositeurs ukrainiens contemporains, souvent fervents indépendantistes. Cet engagement politique, le compositeur Mykola Léontovytch le paiera de sa vie puisqu’il sera assassiné dans la nuit 22 au 23 janvier 1921 par un agent de la Tchéka.
Si après l’intégration de l’Ukraine à l’URSS, une relative autonomie est conservée par l’Ukraine, le concert donné en France en 1929 sera celui du dernier voyage hors URSS de la Doumka, les années de plomb et les répressions du stalinisme mettant fin à une ukrainisation « modérée » et une relative liberté d'action, jusque-là tolérées pour des questions de stratégie politique. Il faudra attendre de nombreuses décennies avant que le chœur ukrainien de la Doumka ne se produise à nouveau au-delà des frontières de l’URSS.
► Chœurs de la Chapelle mixte ukrainienne Doumka. Disque Columbia D19218 (1929)
Les enregistrements Columbia de la Chapelle Doumka
Plusieurs enregistrements des Chœurs de la Chapelle mixte ukrainienne Doumka, dirigés par Nestor Godorovenko, entrent au catalogue français Columbia Records au cours de l’année 1929 et en 1930, dont beaucoup de morceaux interprétés lors des concerts français du groupe choral ukrainien. Ces enregistrements effectués lors du passage de la Doumka en France sont des pressages anglais réalisés pour le marché français et commercialisés en France ; ils viennent enrichir les sections du catalogue déjà consacrées aux ensembles de musique chorale de différents pays.
Au supplément n° 33 du mois de septembre 1929, deux disques 78 tours de 30 cm proposent les titres suivants : Vessnianki, chanson rituelle et Le brouillard, de l’opéra La nuit de mai, de Lyssenko (référence D11055) et Dans un jardin de cerises, chanson de printemps, de Verikovsky (référence D11058), avec en face A Boulo lito, chanson de fiançailles, arrangée par le compositeur ukrainien Reinhold Glière.
Au supplément n° 33 du mois de septembre 1929, deux disques 78 tours de 30 cm proposent les titres suivants : Vessnianki, chanson rituelle et Le brouillard, de l’opéra La nuit de mai, de Lyssenko (référence D11055) et Dans un jardin de cerises, chanson de printemps, de Verikovsky (référence D11058), avec en face A Boulo lito, chanson de fiançailles, arrangée par le compositeur ukrainien Reinhold Glière.
Catalogue Columbia - France. Disques disponibles au 1er janvier 1930 (BnF - Département Son, vidéo, multimédia)
Au catalogue de janvier 1930, deux autres disques 78 tours, cette fois-ci en format 25 cm, s’ajoutent aux références de 1929. Le premier disque portant la référence D19218 réunit plusieurs chansons traditionnelles arrangées par Léontovytch : Nad Retchkoin Berezkoin, chant de voiturier, un chant populaire Doudarik et Oi tam Za Gorou, chanson de Noël. Le second disque (référence D19219), propose aussi plusieurs chansons traditionnelles "primitives" arrangées : un chant de Noël de Léontovytch, la chanson Je n’accuse personne de Godorovenko, et en face B « deux chansons primitives » dont les titres et compositeurs ne sont pas précisés, ni sur le disque ni dans les différentes éditions des catalogues.
► Chœurs de la Chapelle mixte ukrainienne Doumka. Disque Columbia D19219 (1929)
On peut souligner que l’on ne trouve l’entrée de ces enregistrements qu’au catalogue français de Columbia Records, et non comme on pourrait s’y attendre dans les catalogues anglo-saxons : le grand succès de la tournée du groupe choral ukrainien en France a sans doute encouragé le pressage de ces enregistrements et leur commercialisation rapides sur le marché français. Ces disques seront soutenus par une bonne diffusion et une publicité efficace pendant les deux ou trois années qui suivront leur sortie commerciale.
Comme en attestent les programmes radiophoniques publiés dans de nombreux journaux français (Radio-magasine, L’Echo d’Alger, ...), ces enregistrements sont régulièrement diffusés sur les ondes françaises, notamment durant l’"Heure musicale Columbia" : celle-ci était "organisée par Couesnon et Cie", le distributeur des disques Columbia, et on pouvait l'entendre sur la radio nationale française métropolitaine ou d'Afrique du Nord (Radio-Maroc, P.T.T. Alger ou Radio-Tunis).
Comme en attestent les programmes radiophoniques publiés dans de nombreux journaux français (Radio-magasine, L’Echo d’Alger, ...), ces enregistrements sont régulièrement diffusés sur les ondes françaises, notamment durant l’"Heure musicale Columbia" : celle-ci était "organisée par Couesnon et Cie", le distributeur des disques Columbia, et on pouvait l'entendre sur la radio nationale française métropolitaine ou d'Afrique du Nord (Radio-Maroc, P.T.T. Alger ou Radio-Tunis).
La qualité de ces disques et du choix des compositions de la Doumka font l’unanimité, comme en témoignent aussi - en plus des critiques musicales des concerts, les promotions de ces disques Columbia, par exemple dans le numéro de janvier 1929 de la revue L’Amour de l’art , ou bien encore dans la chronique des « Meilleurs disques du mois » de La Grand’goule du 25 novembre 1929.
Doumka, une institution centenaire
La chorale Doumka fera de très nombreuses tournées en Ukraine dans les années 1920-1930, donnant plus de cent concerts par an, son répertoire comprenant toujours de nombreux arrangements de chansons folkloriques en plus de celui d’oeuvres classiques. A la fin des années 1930, le répertoire de la Doumka sera plus limité, avec la prédominance des thèmes révolutionnaires, reflet d’une vie quotidienne agitée et tourmentée. Durant la seconde guerre mondiale, la Doumka sera envoyée se produire lors de "concerts patriotiques" sur les zones de front mais aussi à l’arrière. Le chant a cappella classique et académique prendra le pas et il faut attendre la fin des années 1960 et les décennies qui suivront pour une réintégration de l’art choral ukrainien classique. L’interprétation de compositeurs contemporains ukrainiens et étrangers, et la musique vocale symphonique reprendront ensuite également une place essentielle dans son répertoire. La Doumka sera le premier ensemble à permettre le renouveau de la musique sacrée ukrainienne à la fin des années 1980.
Aujourd’hui, le répertoire de cet ensemble de renommée mondiale et au caractère universaliste valorise la musique pour chœur a cappella, la musique vocale symphonique et la Doumka est bien souvent la première des chapelles à interpréter les compositeurs ukrainiens contemporains.
Aujourd’hui, le répertoire de cet ensemble de renommée mondiale et au caractère universaliste valorise la musique pour chœur a cappella, la musique vocale symphonique et la Doumka est bien souvent la première des chapelles à interpréter les compositeurs ukrainiens contemporains.
Le 26 février dernier, le chœur ukrainien Dumka de New York a interprété le poème patriotique d’Oleksandr Konysky composé en 1885 et arrangé par Lyssenko, Molitva za Ukrainu (« Prière pour l’Ukraine »), devenu l’hymne spirituel de cette nation.
Pour aller plus loin
- Le site officiel de la Doumka
- ► D’autres enregistrements de la Doumka sur Gallica
- Un exemple de critique musicale des concerts de 1929 à Paris dans Gallica dans Le cri des peuples
- La Doumka dans la presse sur Gallica
- Le genre de la « dumka » dans la musique ukrainienne
- Sur l’année 1920 de la jeune république indépendante d’Ukraine : le journal France et Ukraine dans Gallica
- Yuri Chekan, « A Millennial Tradition : the Choral Art of Ukraine », sur International Choral Bulletin, International Federation for Choral Music, 15 octobre 2012.
Commentaires
Très-très intéressant ! Merci
Très-très intéressant ! Merci pour ce billet de blog.
Blog Gallica : Doumka, icône de l’art choral ukrainien
Présentation remarquable, précise et extrêmement documentée : quand l'histoire du disque rencontre l'actualité immédiate; un beau travail historiographique.
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