Voyagez en Italie avec Henri Labrouste

Mise à jour du 25 avril 2021 : Le résultat de la campagne de géolocalisation a porté ses fruits. Grâce aux contributions des internautes,  627 dessins ont pu être situés sur la carte d'Italie. Nous vous invitons à découvrir ici :
 

Voir en plein écran

Nous insistons sur le fait que,malgré nos efforts de modération, il s’agit d’une version qui peut comporter des erreurs. Si vous en repérez, aidez-nous à améliorer encore ce travail collaboratif !
Il est possible de signaler une erreur ou proposer une nouvelle localisation en cliquant sur l'icône mappemonde du visualiseur de document  dans Gallica, ou bien de nous écrire à gallica@bnf.fr. Les modifications seront prises en compte pour une version ultérieure de la carte.
 
Rendez-vous également dans les Sélections de Gallica pour accéder à la toute nouvelle page consacrée au séjour de Labrouste en Italie.

Une petite présentation du fonds :

Henri Labrouste est resté dans les mémoires comme l’architecte de la Bibliothèque Impériale, qui deviendra Nationale en 1870. On lui doit notamment la magnifique salle qui porte son nom rue de Richelieu. Il est également l’architecte d’une autre grande bibliothèque parisienne : la bibliothèque Sainte-Geneviève.
 
Mais les collections de la BnF recèlent un autre trésor : le fonds des 772 dessins de son « Voyage en Italie », pays où il séjourne de 1824 à 1830, en tant que lauréat du Grand Prix de Rome et pensionnaire de l'Académie de France à Rome (actuelle Villa Médicis).
 

Lac Majeur, plan de l'Isola Bella, dessin d'Henri Larbouste,1830

 
Pour gagner Rome, il s’arrête à Turin, Milan, Lodi, Plaisance, Parme, Modène, Bologne et Florence. Puis, de Rome, il effectue des voyages dans le royaume de Naples, à Pompéi, Capri, Paestum, jusqu’en Sicile. 
 

Charpente de la cathédrale de Messine en Sicile, dessin d'Henri Labrouste, 1824-1830

Ses dessins d’architecture ne se limitent pas aux « relevés » de bâtiments antiques qu’il est tenu d’adresser chaque année à l’Académie des Beaux-Arts. Au contraire, il s’intéresse à tous les types d’art et d’architecture : médiévale, renaissante… Il est en particulier l’artisan de la redécouverte de l’art étrusque, avec de nombreuses excursions dans le Latium et en Ombrie, et l'auteur d’un projet de restauration (critiqué) du site de Paestum en Campanie.
 

 
Et un rappel de la campagne :

Pour enrichir les Sélections qui lui sont déjà consacrées, l’équipe Gallica souhaiterait présenter une Gallicarte montrant la localisation de ses différents dessins. Pour cela, nous avons besoin de votre concours, fans d’histoire de l’art, férus d’archéologie, nostalgiques de l'Italie ou Gallicanautes curieux !
 
Pour participer, il suffit de se rendre sur l’Arpenteur, où les dessins ont été ajoutés.

Pour plus de détails sur la géolocalisation des documents de Gallica et sur l'utilisation de L'Arpenteur, n'hésitez pas à consulter ce tutoriel.
 

Pour aller plus loin

- Les Sélections Gallica consacrées à Henri Labrouste.
- Le billet de blog "Géolocaliser les documents numérisés avec Gallicarte".
- Un exemple de géolocalisation des fonds iconographiques de Gallica : le billet de blog "Sur les traces de Koudelka en Méditerranée".
- Et une autre campagne de géolocalisation participative : "Arpentez votre région dans Gallica".