Nombreuses sont les publications du XIXe siècle consacrées exclusivement aux Parisiennes. Tour à tour exaltées, magnifiées, enviées, mais aussi décriées et moquées par une époque particulièrement misogyne, celles-ci sont au centre du tableau de la vie parisienne.
Sur proposition de Zola, Rodin reçoit la commande de Balzac par la Société des gens de lettres, qui la refuse au Salon de 1898. Pourtant, la conception audacieuse de l’œuvre fait entrer la sculpture dans la modernité. Le monument déchaîne une violente polémique où se joue une « Comédie humaine » dans l’ombre de l’Affaire Dreyfus.
Il y a 100 ans mourait Joseph Pierre Grasset (1849-1918). L’œuvre prolifique et originale de ce médecin, neurologue et psychiatre, lui valut une petite notoriété auprès de ses contemporains. Son nom semble pourtant quelque peu oublié de nos jours.
Les dénombrements de la population de Paris sous l’Ancien régime sont purement estimatifs. Il faut attendre le XIXe siècle pour que, dans un esprit positiviste, l’administration livre des statistiques précises et détaillées de la démographie parisienne et de son évolution, qu’elle étudie alors dans les moindres détails, et sous ses divers aspects.