Le Blog
Gallica
La Bibliothèque numérique
de la BnF et de ses partenaires

François Guillaume Ducray-Duminil (1761-1819)

0

Ducray-Duminil a été, avec Pigault-Lebrun, un des romanciers phares de la période révolutionnaire et impériale, même s’il a disparu de nos jours. Auteur gothique, ses textes, souvent mal écrits, ont beaucoup vieilli, mais il a jeté les bases du roman-feuilleton qui n’adviendra que trente ans plus tard.

Portrait de Ducray-Duminil par Jacques Marie Noël Frémy  (1782–1866)

Ducray-Duminil a connu un fulgurant succès, réédité, traduit, adapté et pillé avant d’être dévalué et tomber dans un oubli non moins étonnant"

a noté Michel Delon, spécialiste de la littérature des Lumières. Auteur de romans français très connus pendant la Révolution française (Victor ou l’enfant de la forêt, Coelina ou l’enfant du mystère), Ducray-Duminil a en effet disparu de la mémoire collective. Il avait pourtant plus d’une corde à son arc : romancier, il fut aussi poète (un peu), chansonnier, dramaturge et même musicien.

Victor, ou L'enfant de la forêt, volume 3, par M. Ducray-Duminil, 1797

Il n’y a que peu d’informations sur sa vie. On est à peu près sûr que François Guillaume Ducray est né en 1761 (on ne sait pas exactement quand) et que ses parents possédaient quelques biens, aisés sans être riches. Son père, Gilles Guillaume Ducray, était ingénieur hydraulique, et avait épousé Marie-Françoise Duminil : François-Guillaume ajoutera à son patronyme ce nom pour former son pseudonyme, Ducray-Duminil. Très vite, il monte à la capitale, et devient rédacteur de Affiches et avis divers ou Journal général de France, avant d’en devenir directeur. Puis il fonde son propre organe de presse en 1797, Les Petites Affiches de Paris, "feuille toute mercantile, dont les contenus littéraires étaient de véritables réclames", mais qui contenait aussi des articles de mode, des avis sur la représentation de pièces ou des salons. Néanmoins les deux gazettes entrent en concurrence, avant de disparaître en 1811 à la suite d’un décret impérial. Ses critiques théâtrales sont assez « bienveillantes », voire complaisantes. Il les termine souvent par cette phrase "La pièce est d’un homme d’esprit, qui, nous l’espérons, prendra sa revanche". Mais il a parfois la dent dure : ainsi son attaque du 25 janvier 1793 contre la pièce d’Olympe de Gouges, Le Général Dumouriez à Bruxelles :

Nous n’entreprendrons point d’esquisser cet ouvrage bizarre, dans lequel on ne trouve ni plan, ni conduite, ni goût."

Ayant laissé passer en 1794 une annonce parlant d’une vente à payer en "assignats démonétisés", il est arrêté par la Convention. Néanmoins, il n’y reste guère. Il écrit aussi pour d’autres journaux (Courrier des spectacles ou Journal des théâtres), où il se diversifie, mélangeant comptes rendus de romans et de musique, et recettes évoquant l'almanach (comment préserver les arbres de la gelée, comment soigner certaines maladies, etc.). Il est aussi musicien. On suppose qu’il a donné des cours de guitare. En tout cas, il écrit lui-même ses airs de vaudeville. Et il compose des romances (qu’on trouve par exemple dans le recueil Les Etrennes d’Euterpe), notamment pour Le Caveau Moderne, dont il était un membre apprécié. Ses airs connaissent d’ailleurs une certaine renommée. C’est pourtant le roman qui fait de lui une gloire de l’époque. Près d’une quinzaine de récits, qui semblent aujourd’hui adressés à des adolescents, échelonnés entre 1787 et 1818. La morale y est stricte, et les aventures gothiques, matinées de peur et de cauchemars, incessantes. Ils eurent des adaptations théâtrales, qui en prolongèrent souvent le succès.

Dix Romances tirées du roman de Petit Jacques et Georgette ou les Petite montagnards auvergnats, François-Guillaume Ducray-Duminil

Le 3 mars 1796, il épouse à 35 ans Catherine Sophie Lhair, mais le couple n’aura pas d’enfants. Ses opinions politiques, comme celles de beaucoup de Français de la période, ont évolué : très favorable aux changements du début de la Révolution (la Semaine mémorable ou Tableau de la révolution depuis le 12 juin 1789, 1789), il évolue vers un soutien au régime impérial, puis devient, en 1815, un flagorneur des Bourbons revenus au pouvoir ("Les Oiseaux chantent les bienfaits de la terre, le retour de la verdure, la renaissance des fleurs ; tous les biens reviennent à la fois ; Louis XVIII va entrer dans sa capitale", dans L'Hermitage Saint-Jacques, ou Dieu, le roi et la patrie, 1815). Mais il rédige aussi des poèmes (Codicille sentimental, 1793), du théâtre (L'Entrevue des Patriotes en 1790, Les Horaces) et surtout des contes (Soirées de la chaumière, 1794 ; Les Veillées de ma grand’mère, 1799, ou Contes de fée, 1817). En 1812, il achète une parcelle à Ville-d’Avray, sur laquelle il se fait construire une maison. C’est là qu’il décède le 29 octobre 1819. On écrira, de façon peut-être ampoulée, qu’"il était du nombre des hommes que la mort ne devrait jamais frapper").

Nouveaux contes des fées, Ducray-Duminil, Paris, Le Bailly, 1844

Ce sont cependant les romans de Ducray-Duminil qui l’ont fait connaître et c’est par eux qu’il laisse une (légère) trace dans l’histoire littéraire. Leurs titres d’ailleurs se ressemblent, souvent un prénom suivi d’une qualification ou d’un nom de lieu : Lolotte et Fanfan ou les Aventures de deux enfants abandonnés dans une isle déserte (1788), Petit Jacques et Georgette, ou les Petits montagnards auvergnats (1789), Alexis ou la Maisonnette dans les bois (1789), Victor ou l'Enfant de la forêt (1797), Coelina ou l'Enfant du mystère (1799), Paul, ou la Ferme abandonnée (1800), Les Petits Orphelins du hameau (1802), Elmonde ou la Fille de l'hospice (1805), Jules ou le Toit paternel (1806), etc.

Elmonde, ou La Fille de l'hospice. tome 1, M. Ducray-Duminil, 1805

Il y a chez Ducray-Duminil d’abord un sentimentalisme débordant, avec crises de larmes, malédictions et pardons mêlés. Comme d’ailleurs une grande partie de la production littéraire de cette fin du XVIIIe siècle. Puis aussi un mélange entre roman noir, qui commence à devenir à la mode, et récit didactique, toujours présent chez lui. On a beaucoup soutenu qu’il était un auteur pour la jeunesse. D’abord ses héros sont la plupart du temps des enfant ou de jeunes adolescents. Ensuite, ses textes traitent toujours de conflits familiaux, à la recherche du père, ou plus généralement des membres perdus de la parenté. Ses descriptions de lieux lointains, des îles désertes ou de l’Allemagne profonde du XVIIe siècle, cherchent à apprendre beaucoup de choses à ses lecteurs. La construction de ses intrigues, ses ruptures de ton ou les rencontres inopinées qui, chez lui, résolvent les mystères, indiquent une volonté de distraire tout en instruisant. Sans compter l’aspect moral de ses récits : la différence entre bien et mal est toujours nette, tranchée. Les personnages n’évoluent jamais, les gentils restant gentils et les méchants horribles (sauf quelques rares exceptions). Voire par exemple la fin de Victor, son plus grand succès : les enfants des deux héros "profitèrent de l’exemple de leurs malheurs, de leur courage, de leur constance, et furent vertueux". D’ailleurs, il a annoncé ses objectifs dans la préface des Déjeuners champêtres de mon cher oncle (1802) :

je désire que les pères de famille daignent regarder cette petite collection comme un cours d'amusement moral propre à l'éducation de la jeunesse, depuis la première enfance jusqu'à l'adolescence."

Et un critique récent a écrit : "il écrit mal, ses histoires sont abracadabrantes, mais il ne peut faire du mal ni aux enfants ni au peuple" (J. Gillet, Europe, 1984).

Mais Ducray-Duminil, c’est aussi le roman gothique par excellence. Ses textes font beaucoup penser à Ann Radcliffe, le grand auteur anglais du genre, qui commençait à être traduite en France. D’ailleurs, les spécialistes discutent encore pour savoir qui a influencé l’autre. Chez le Français, il y a toujours un élément de peur, ou même de terreur, instillé chez le lecteur : châteaux médiévaux entourés de forêts redoutables et mystérieuses, abbayes en ruines, souterrains emplis de secrets. Mais cet aspect étrange et ténébreux ne dure jamais très longtemps. Ducray-Duminil est un rationaliste, et très vite le surnaturel est éliminé, soit par le ridicule, soit par des explications qui se veulent réalistes. Et les multiples aventures éloignent encore plus, par manque de temps, l’angoisse du lecteur.

Les récurrences de ses romans sont nombreuses : les personnages sont jeunes, souvent orphelins (ou considérés comme tels), et des dissensions parentales vont les jeter dans un tourbillon d’événements où ils vont connaître de nombreuses difficultés morales et psychologiques. Il y a également beaucoup d’histoires secondaires intercalées, qui allongent de beaucoup le récit (souvent les chapitres les concernant sont intitulés "nouvelle"). L’auteur parle souvent à son public, pour le prévenir d’un danger ou pour rappeler des faits déjà exposés : "Le lecteur, s'il est surpris de cet événement, peut retourner sur ses pas, et voir qu'il a été préparé à cette surprise", Lolotte et Fanfan. Les lieux sont généralement des châteaux ou des maisons perdues en forêt. Il y a en outre une foule de personnages secondaires qui reviennent dans chaque histoire : brigands, fous, serviteurs fidèles, indigènes (ceux-ci montrent, à travers une vision cependant stéréotypée, que les hommes, malgré leurs différences de religions, de coutumes et de culture, sont partout les mêmes).

Lolotte et Fanfan, ou Les aventures de deux enfans abandonnés dans une isle déserte,  M. Ducray-Duminil, Belin Le-Prieur, Paris, 1812

Un des intérêts de ses récits est au surplus qu’ils forment une métaphore de la période révolutionnaire. Par exemple Alexis, ou la Maisonnette dans les bois conte les tribulations du jeune héros, à la recherche de son père, et qui, aidé par une jeune fille amoureuse, Clairette, va errer dans la forêt, puis entre Paris, Marseille et Lyon, d’aventures en aventures, pour finir par épouser son amoureuse et être restauré dans ses droits. C’est un roman fiévreux et picaresque, où délire et violence côtoient scènes d’auberge et bandits. La maisonnette du titre est entourée par des bois ténébreux :

Cette vaste forêt, célèbre par les voleurs et les précipices qui s’y rencontraient, semblait encore être l’objet du courroux céleste […] Tout dans ce lieu sinistre inspirait l’horreur et l’effroi !"

Quand à la fin tout est rentré dans l’ordre, cette demeure maudite se transforme en un lieu agréable à vivre. La disparition des éléments gothiques de l’histoire entraîne l’extinction des crimes anciens, et le mariage entre la bourgeoise Clairette et le noble Alexis symbolise le nouveau monde qui vient. N’oublions pas que ce roman est écrit en 1789 !

Quant à Victor ou l’enfant de la forêt, qui date, lui, de 1797, il relate l’histoire d’un jeune homme, lui aussi à la recherche de son père, en Allemagne, aux confins de la Bohème, à la fin du XVIIe siècle. Victor, amoureux de la fille de son tuteur, se bat contre Roger, le chef de malfaiteurs qui terrorisent la région. Quand il apprend que ce dernier n’est autre que son géniteur, il tente de le ramener dans le droit chemin. Visitant son camp, il échoue néanmoins à le transformer en un homme bon. Cependant Roger se montre tendre et prévenant vis-à-vis de lui, tout en restant féroce dans ses combats. Son repère fait penser à l’Enfer de Dante, et lui-même allie la plus grande cruauté dans la pratique à un discours contre la tyrannie et pour la liberté. Du coup, Victor va parcourir toute l’Europe, avant d’être finalement arrêté pour être le fils de Roger. Quand finalement ce dernier est capturé et exécuté, non sans s’être confessé à son enfant, ce dernier, après une période autodestructive, va fuir à Paris avec sa dulcinée. Ducray-Duminil utilise admirablement dans cette histoire les ingrédients indispensables pour réussir un succès de librairie : un ou une orpheline pour émouvoir, un père inconnu ou absent, mais de noble race, pour intriguer, une amoureuse bien née dans la classe sociale supérieure qu’un revirement subit et final permet d’épouser, quelques brigands pour faire peur et un décor sombre aux marges de l’Europe. Et il est clair que, pour ses lecteurs, les brigands symbolisaient les Jacobins, et Roger faisait penser à Robespierre. Mais là Ducray-Duminil n’a plus de solution, autre que la fuite, c’est-à-dire ici l’exil.

Victor, ou L'Enfant de la forêt, volume 4,  M. Ducray-Duminil, 1797

Son style est à l’avenant : scènes très dialoguées, voire théâtrales (ce qui facilitera de nombreuses adaptations à la scène, faites par lui ou d’autres auteurs du temps, notamment par Guilbert de Pixérécourt), écriture rapide qui passe en quelques pages d’une atmosphère morbide avec décapitation à la reconnaissance des bienfaits apportés par le héros, la libération de tous ses amis et son exil final (comme dans Victor). Tout cela à travers un ensemble d’événements graves (mais peu creusés) : malédictions, mariages secrets, bigamies, drogues, testaments trahis, etc. Ses contemporains, pour expliquer son succès, imaginèrent un public rassemblant des mères de famille et de jeunes enfants sans discernement, impressionnés par l’avalanche d’aventures et protégés par une morale toujours très vertueuse. Par exemple, Le Mercure de France notait en 1809 : "Il sait intéresser cette classe nombreuse de lecteurs, qui ne cherchent qu’à s’attendrir un moment sur les malheurs de la vertu persécutée". Ou le Journal des Débats : "[ses lecteurs] n’examinent pas, ils ne raisonnent pas, ils veulent être frappés et ils ne peuvent manquer de l’être". Mais plus tard également. Ainsi Georges Duval analysait son style en 1879 :

clair, facile, à la portée de toutes les intelligences, mais généralement incorrect et peu conforme aux règles grammaticales."

Alexis, ou La Maisonnette dans les bois, François-Guillaume Ducray-Duminil, Maradan, Grenoble, 1789

Quant au Grand Dictionnaire universel du XIXe siècle de Pierre Larousse, il explique que "Le style de Ducray-Duminil ne brille pas par sa correction ; mais il est clair, rapide et naturel". Il est vrai que son écriture laisse parfois à désirer. Elle est emplie d’exclamations : : "Quel projet affreux !... j’en frémis encore !... Le perfide ne m’a élevé que dans le dessein de m’immoler un jour à sa fureur, et de venger sur moi les torts de mon père !" (Alexis); ou encore "Mais quel mystère impraticable !... Qui l'aidera à en percer l'obscurité !..." (Coelina). Les clichés littéraires sont légion, comme dans Coelina, de nouveau : "L’Aurore avait fui devant le père du jour, la rosée avait rafraîchi les végétaux, et déjà les premiers rayons du soleil donnaient aux manteaux de neige des glaciers le vif éclat du diamant : mille feux étincelaient sur les monts voisins et les oiseaux chantaient en chœur la naissance d'un beau jour". Ou dans Jean et Jeannette, ou Les Petits Aventuriers parisiens : "O mon Dieu ! mon frère, laisse-moi m'asseoir ; je n'en peux plus. — Ni moi. Asseyons-nous un moment. Cependant, si ces voleurs...— Oh ! il fait jour, à présent, j'ai moins peur". Même si parfois, on peut avoir une surprise, cependant un peu trop emphatique, comme au début de Victor :

Minuit sonne ! C’est le moment du repos pour tous les mortels ; c’est le moment de la douleur pour le jeune Victor."

La renommée de Ducray-Duminil en son époque fut grande, car son succès fut très important, et se prolongea même après sa mort : par exemple 12 éditions pour Alexis jusqu’en 1874, 12 également pour Victor jusqu’en 1893 (plus une récente en 2019 !). Il a été énormément traduit dans les vingt premières années du XIXe siècle : allemand, anglais, néerlandais, suédois, espagnol, portugais et surtout russe. Son écriture a laissé des traces chez la génération d’écrivains suivante : Balzac, Eugène Sue, Victor Hugo (qui le cite dans ses lectures enfantines), et jusqu’à Jules Mary à la fin du XIXe siècle. Et puis, plus rien. Cet écrivain sort des radars de la critique littéraire, et même de l’intérêt du lectorat. Il faut dire que de nos jours il est devenu assez difficile à lire : long (trop long !), un style trop rapide et surtout suranné, trop moral, assez didactique, mais là encore trop expéditif, même s’il peut encore éveiller un intérêt chez certains : il n’est plus vraiment en phase avec notre temps.

Les Soirées de la chaumière, ou les leçons d'un vieux père par Ducray Duménil, affiche, Jean-Pierre Moynet

Pourtant, il a sa place dans l’histoire littéraire pour avoir inventé un nouveau type de roman, où les évènements sont imprévisibles, où des obstacles qui paraissent infranchissables disparaissent à loisir et où les protagonistes se retrouvent dans des situations périlleuses (enfants abandonnés sur un frêle esquif, maisonnette au milieu des bois, squelettes, femme prête à égorger ses propres enfants, etc.). Quant à son écriture, Ducray-Duminil offre également un terrain privilégié pour qui veut étudier la paralittérature et ses interactions avec la "grande" : découpage en chapitres, passages incessants entre rétentions et annonces d’information, multiplicité des récits enchâssés, tension narrative, dialogue avec son lecteur et ses personnages, etc. Bref, toutes les bases du roman-feuilleton, qui ne vit le jour qu’aux alentours de 1836 ! Certains s’en étaient rendu compte à cette époque : "On n’a pas suffisamment rendu justice à Ducray-Duminil. Si le roman feuilleton avait été inventé de son temps, Ducray-Duminil serait un grand homme. Il ne marque à Victor ou l’enfant de la forêt, à Robert de Moldar, chef de brigands, que d'avoir paru dans le feuilleton de La Presse pour passer pour des œuvres excessivement littéraires", expliquait Le Charivari en 1856. En 1904, le critique Audebrand analysait :

Ce qu'il faut noter, avant tout, c'est qu'il a créé un genre dans lequel il était passé maître à plusieurs titres. Avant lui, ni en France ni ailleurs, nul n'avait encore fait de récits, étant tout à la fois pleins de mélodrame, de tendresse mouillée et d'incidents mystérieux. Nul n'avait donc eu autant de prise sur les âmes sensibles des vieilles filles et sur le cœur des enfants."

Et récemment encore, un universitaire expliquait que Ducray-Duminil a inventé "un roman noir à la française : un roman moral, laïcisé, extrêmement pathétique, un roman qui trace aussi son propre sillon hors du circuit lettré et s’inscrit dans une littérature destinée au public le plus large" (Antony Glinoer, La Littérature frénétique, 2008).

Ajouter un commentaire

Plain text

  • Aucune balise HTML autorisée.
  • Les adresses de pages web et de courriels sont transformées en liens automatiquement.
  • Les lignes et les paragraphes vont à la ligne automatiquement.