Il était Marion Carré : portrait d'une gallicanaute parisienne

Bonjour Marion, comment est né Il était Paris ?

En déambulant dans les rues parisiennes, j’ai commencé par être intriguée par la multitude d’éléments urbains qui semblaient avoir traversé les siècles, sans en connaître pour autant l’histoire. J’ai alors commencé à me renseigner grâce aux bibliothèques spécialisées et à divers documents (dont évidemment ceux disponibles dans Gallica !) et j’ai fait des découvertes parfois étonnantes. Même le chasse-roue que je croise quotidiennement en passant le pas de ma porte a vu passer avant moi bien des carrosses !

J'ai voulu utiliser les nouvelles approches éditoriales pour donner à voir la richesse de l'histoire de ma ville. Infographies, cartes interactives, vidéos sont autant de moyens de faire revivre toute cette histoire et de la transmettre. J'ai aussi voulu me lancer sur un format nouveau pour moi, en réalisant un web documentaire interactif sur la Gaîté Lyrique avec l’équipe de Titobulle productions, que j'ai eu la chance de le projeter à la Gaîté Lyrique à l’occasion du festival Créart’up.

Comment utilisez-vous Gallica dans le cadre de vos activités ?

Gallica, c'est un peu ma boîte à outils. Je m’en sers beaucoup quand j'ai une recherche à faire sur l'histoire parisienne :  dès que j’ai besoin de quelque chose, je suis presque sûre de le trouver dans  Gallica !  Gallica est aussi une source d’inspiration pour certains sujets abordés sur mon blog : je peux y passer des heures pour débusquer une anecdote historique insolite. Enfin, j’aime beaucoup le ton de Gallica sur le blog et les réseaux sociaux et je trouve que cette démarche rejoint l’approche que je cherche à mettre en place avec Il était Paris.

Théâtre de la Gaité, Orphée aux Enfers, 1878

Et pour votre web documentaire interactif Il était la Gaîté Lyrique ?

Ce web documentaire interactif raconte l'histoire de la Gaîté Lyrique à travers des vidéos et des archives visuelles et sonores. Je me suis donc essentiellement approvisionnée sur Gallica pour toutes les archives que l’on peut consulter (en un seul clic !) dans les vidéos ainsi que celles qui constituent la frise chronologique interactive. Enfin, comme à chaque fois, Gallica m’a également fournie de précieuses informations sur le sujet !

Pourquoi avoir choisit le format de web documentaire interactif pour présenter l’histoire de la Gaîté Lyrique ?

Ce format permet à l’internaute d’être acteur au sein du web documentaire et de choisir les contenus qu’il souhaite ou non consulter. Il est immergé dans l’histoire du lieu mais libre de choisir le parcours qu’il souhaite suivre et les contenus qui l'intéressent. J’ai aussi fait le choix du web documentaire interactif, car c'est pour moi une façon de lier l'histoire du lieu à son ADN actuel : la Gaité Lyrique, c'est à la fois l'un des plus anciens théâtres de Paris et aujourd'hui un lieu dédié à l'innovation !

Quelles évolutions envisagez-vous pour le site ?

J’aimerais multiplier ce type de formats et en découvrir de nouveaux pour rendre l’histoire de Paris d’autant plus accessible et attractive. Et je suis toujours ravie quand de nouveaux lieux m’ouvrent leurs portes. J'aimerais aussi que le site devienne une aventure collective, afin de pouvoir le développer plus rapidement, car ce ne sont pas les idées qui manquent !  Last but not least, je souhaite pouvoir avoir un site en anglais, afin de pouvoir lui  donner une dimension un peu plus internationale. Et pourquoi pas envisager d’organiser des évènements autour de l’histoire de Paris aussi… Quand je vous disais que je débordais d’idées !

Le mot de la fin ?

Un grand merci à Gallica pour cette interview !

Vous souhaitez en savoir plus sur les activités de Marion ? Retrouvez-la sur :
- le web documentaire Il était la Gaité Lyrique
- le site Il était Paris
- la page Facebook Il était Paris
- le compte Twitter Il était Paris

Vous aussi vous utilisez Gallica pour un projet qui vous tient à cœur et vous souhaiteriez en parler sur le blog Gallica ? N’hésitez pas à nous contacter à gallica@bnf.fr en mentionnant « Billet Gallicanautes » dans l’objet de votre message.