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Eugènie-Caroline Saffray, dite Raoul de Navery (1829-1885)

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8 novembre 2023

Sous son pseudonyme masculin de Raoul de Navery, Caroline Saffray a inondé la France de ses romans catholiques, quasi militants, proches de la littérature pour enfants (ainsi qu’on l’a caractérisée plus tard), mais cependant fort bien construits, dans des intrigues haletantes et un style généreux.

Raoul de Navery, Recueil. Portraits d'écrivains et hommes de lettres de la seconde moitié du XIXe siècle

"Les ouvrages qui sortent de [l]a plume [de Raoul de Navery] sont recherchés pour deux causes principales : ils sont honnêtes et remplis de charmants détails qui frappent le cœur en même temps que l'imagination" écrivait Le Pays en 1877. Quant au Gil Blas, il alléguait que Les Aventures de Martin Tromp était un roman, écrit par le même auteur, "qui charmeront le plus la jeunesse. Elle y trouvera dans un enfant les qualités de courage, de sang-froid, de dévouement qui trouvent près d'elle le plus de sympathie et qu'il est toujours bon de développer de bonne heure chez les jeunes âmes". La Revue politique et littéraire prétendait, elle, que les textes de Navery n’avaient "pas cet air fade, simplet et naïf qu'ont trop souvent les romans vertueux. La sensibilité n'y est pas de la sensiblerie". Néanmoins, Le Gaulois énonçait que "Mme Raoul de Navery, qui vient de mourir, appartenait au groupe des femmes de lettres vieux jeu, sinon par son âge, du moins par sa vie et ses œuvres". Et La Gazette des femmes protestait que dans ses récits, "les hommes et les femmes parlent tous comme des prédicants, les enfants comme de parfaits notaires ; la morale y est assaisonnée au sirop de guimauve ; on y chercherait vainement du naturel, de la simplicité, une émotion sincère". Bref, cet écrivain était, déjà, clivant de son vivant.

Les Aventures de Martin Tromp, Raoul de Navery (Mme E. Chervet), E Plon, Paris, 1880

D’ailleurs, cet homme, Raoul, était une femme ! En effet, Eugénie Caroline Saffray naît à Ploërmel, dans le Morbihan, le 21 septembre 1829. Son père est receveur des contributions indirectes, et sa mère, Marie Raoul des Essarts, a 20 ans de moins que son mari. Son frère Charles naît en 1833. Il a connu par la suite une certaine notoriété. Après des études de médecine, il part comme docteur pour l’Amérique, où il exerce, parcourt par la suite la Colombie, d’où il écrit un compte-rendu de voyage en 1872-1873 (Voyage à la Nouvelle Grenade, rééd. en 1990 chez Phébus) qui eut du succès. Revenu en France, il fait paraître chez Hachette plusieurs livres de vulgarisation médicale et scientifique. Mais on ne connaît pas ses relations avec sa sœur. L’enfance d’Eugénie, elle, n’est pas vraiment heureuse : sa génitrice lui donne une éducation très stricte, qu’elle supporte difficilement. Mais, envoyée en pension à Vannes, dans une congrégation catholique, les Dames du Sacré-Cœur, elle va s’y épanouir, loin des oukases maternels. Elle prend aussi goût à la littérature, encouragée par les bonnes sœurs.

Elle se marie le 23 novembre 1846 avec un certain Eugène Baptiste Chervet, rédacteur à la préfecture de Rennes. Elle a alors 17 ans, alors que son mari en a plus de 31. On peut supposer que sa mère a voulu cette union pour se débarrasser d’une adolescente qui commençait à lui poser problème. Toujours est-il que ce ménage ne fut pas idéal, et que, deux ans plus tard, les deux époux se séparaient, sans enfants, mais aussi sans divorce, car Caroline Saffray était très croyante ! Son époux mourra bien plus tard, le 14 juillet 1871, solitaire et sourd, à Rennes, où il avait passé la plus grande partie de sa vie. Contrairement à ce qu’avancent certaines sources, qui la rendent veuve à 20 ans !

Le Crime des femmes par Raoul de Navery au Journal du dimanche, affiche, Jules Chéret, Paris, 1877

Car les informations manquent sur une partie de sa vie : que fait-elle pendant les années 1850 ? On suppose qu’elle aurait été préceptrice dans de riches familles bretonnes, ce qui lui aurait assuré de vivre correctement. On croit également qu’elle aurait voyagé, notamment en Belgique et aux Pays-Bas (nombre de ses histoires sont situées dans ces pays-là). On la retrouve en 1856 à Metz, où elle enseigne au collège du Sacré Cœur. Elle y compose des pièces de théâtre et même des mystères religieux pour ses élèves, qu’elle fait jouer devant les élites locales. Plus tard, ces œuvres dramatiques seront rassemblées dans un livre intitulé Souvenirs du pensionnat, qu’elle signe Marie David (1857). Suivent des recueils de poèmes religieux (Les Prismes, La Crèche et la croix).

En 1860, sur les conseils d’un ami dramaturge, Michel Masson, très croyant lui aussi, elle choisit un pseudonyme masculin, Raoul de Navery, qu’elle gardera jusqu’à sa mort. Mais elle n’en fait pas un secret, et toutes les critiques parleront au féminin de cet auteur. Elle commence alors une carrière très féconde. Et ses récits sont "moraux profondément empreints des idées catholiques, et des ouvrages qui font partie des collections de librairie religieuse" analysait dans les années 1870 le Grand dictionnaire universel du 19e siècle Larousse. Ils sont publiés quasiment tous en feuilletons, notamment dans des journaux religieux, comme L’Ouvrier et La Veillée des chaumières. Mais aussi dans d’autres titres : L’Ami du peuple, La Patrie, La France ou La Revue de Paris. Et ils se retrouvent dans des collections vouées à l’enseignement des préceptes chrétiens : L’Autel et le foyer, Collection Saint-Michel, et des éditeurs partageant le même idéal, comme Blériot ou Téqui.

A côté de son œuvre romanesque pléthorique, de ses quelques recueils de poésies et de pièces de théâtre, elle a aussi fait un travail de critique littéraire, comme dans L’Artiste en 1874, sur l’adultère dans la littérature. Elle s’est aussi exprimée dans Le Polyblion, revue chrétienne de bibliographie, où elle s’occupait de la littérature jeunesse. Elle a même dirigé la partie littéraire d’une gazette religieuse, Les Veillées illustrées.

Les Veillées chrétiennes, 5 février 1865, Paris

En 1871, elle s’installe dans la capitale, qu’elle ne quittera plus, se partageant entre son adresse rue de Condorcet (dans le IXe arrondissement) et le château de Reuil, près de la Ferté-sous-Jouarre qu’elle achète en 1877. Dans Les Contemporains du 1er janvier 1912, un journaliste la caractérisait ainsi :

Assez forte et de traits irréguliers, elle rachetait ces désavantages physiques par une physionomie extrêmement mobile et beaucoup de grâce naturelle, et montrait, dans la causerie, une fine observation et une érudition variée."

Sa vie était réglée : le matin, elle recherchait de la documentation pour ses ouvrages, l’après-midi, elle écrivait, et souvent le soir, elle recevait. C’est dans son manoir de Reuil qu’elle s’éteint, à 56 ans, le 17 mai 1885.

Raoul de Navery a beaucoup écrit : près de 100 romans en moins de 25 ans ! Même si, inexplicablement, elle n’a rien publié entre 1870 et 1872 ; peut-être les morts successives de son mari et de sa mère en 1871, ainsi que son arrivée à Paris la même année, en sont-elles en partie les causes. Sinon, c’est près d’un à quatre récits par an, sans compter quelques recueils de poèmes ainsi que quelques pièces dramatiques. Elle possède deux caractéristiques : sa grande religiosité, et son manichéisme qui l’a souvent reléguée à la littérature pour jeunes. Ses héros sont des adolescents, comme par exemple Martin Tromp, Patira ou Les Robinsons de Paris. Inutile donc de chercher des personnages équivoques, susceptibles d’évoluer : ils sont tout d’une traite. Mais cela ne les empêche pas d’être intéressants. C’est le miracle de sa plume qui transforme des figures très typées, avec peu de marge de manœuvre, en protagonistes humains et attachants.

Patira, Raoul de Navery, Paris, 1892

Ses textes allient des aventures diverses à une sensibilité dans la psychologie (cependant limitée par le rigorisme moral du récit) et des descriptions pittoresques. Car elle sait peindre assez finement des paysages, des quartiers, etc. Par exemple, voici les débuts du Guet de Saint Malo : 

C’était alors un quartier sinistre que celui de la rue de l’Échaudoir, dans la ville de Saint-Malo. On y entendait tour à tour des rugissements de bœufs effarés, comprenant que les paysans qui les amenaient les vendaient à des bourreaux ; des bêlements plaintifs de moutons bruns, regrettant la lande et la bruyère courte des collines ; des plaintes de chèvres affolées, humant l'air saturé de la fade odeur du sang. On distinguait des bruits de couperets sur les billots de chêne, des cris d'appel, des paroles rudes renvoyées d’étal en étal. Dans les boutiques exiguës, le long des murailles noires, pendaient les quartiers de viande saignante que débitaient des individus à physionomie brutale, à voix rauque, dont les entretiens dégénéraient souvent en querelles, et des querelles en des rixes dont plus d'une fut suivie de mort d'homme."

Rien que cette entrée en matière donne le ton du récit, qui combine misère, désespoir, mais aussi Histoire (il se passe sous François Ier), rythme et aventures, qui se termine par une fin heureuse.

La Péruvienne, Raoul de Navery, Paris, 1879

Ses intrigues se fondent sur une solide base historique et géographique. Ils se passent souvent à l’étranger (La Péruvienne, Les Vautours du Bosphore, Les Voyages de Camoens ou encore Jean Canada). La plupart du temps, ce sont des romans situés dans le passé : par exemple Cœurs vaillants : nouvelles historiques. Cela peut être dans l’antiquité (Aglaé), au Moyen Age (L’Aboyeuse, La Fille du roi Dagobert, Le Cloître rouge), à l’époque moderne (Les Naufrageurs, Le Roi : les causes sacrées, Le Rameur de galères, La Grande Lilloise ou Le Marquis de Pontcallec), voire à l’époque révolutionnaire (Le Capitaine aux mains rouge, Patira). Mais il arrive également qu’ils s’inscrivent dans la période de leur écriture : Les Drames de la misère, Les Robinsons de Paris ou Le Bonheur dans le mariage.

Son écriture tient le lecteur en haleine. Si l’on accepte de se plonger sans réticences dans ses histoires linéaires, sans construction baroque ou complexe, on est pris par l’enchaînement sans trêve d’épreuves et de rebondissements du récit. Comme le dit un critique actuel,

ses romans sont remplis de héros pauvres et désespérés, de criminels sans scrupules, de personnages aux pouvoirs surnaturels, de coups de théâtre, de dialogues déchirants et de scènes dramatiques. Tout cela se lit sans ennui, si l’on aime le roman populaire et si l’on ne s’arrête pas au style de l’auteur, un peu suranné aujourd’hui."

Sa deuxième singularité est d’être un écrivain catholique, quasi militant. Toute son œuvre en témoigne. La fin de Jean l’ivoirier montre le héros se repentant de son aveuglement et mourant apaisé, grâce à l’Eglise. L’Ange du bagne voit un innocent condamné qui ramène à Dieu ses compagnons de misère : quant au Rameur de galère, il conte comment saint Vincent de Paul remplaça un jour un jeune galérien le temps qu’il prouve son innocence. Et ce catholicisme est viscéral, se nichant dans chacun de ses textes. "Les doux bras noués autour du petit enfant, il marchait vers son but, le cœur joyeux, sentant pour la première fois dans son âme cette sensation ineffable de la joie que procure le bien accompli" (Jean Canada). Ou alors la fin du même roman, qui situe son auteur à la droite de l’échiquier politique :

La vieille femme tomba sur ses genoux, baisa la main que lui tendait le marquis de Coëtquen et murmura : - Dieu soit béni ! les maitres rentrent dans leur seigneurerie, les croix des chemins seront relevées, et le nom des Coëtquen ne sauraient s’éteindre."

Cet amour du Christ se retrouve en conséquence dans ses préfaces, par exemple celle de Souvenirs du pensionnat, un de ses premiers écrits signé Marie David  : "Lisez et aimez de loin l'auteur qui vous aime ; qui, jeune fille, trouva elle aussi son bonheur à représenter les traits les plus frappants de l'histoire sacrée". Ou celle de L’Ange du bagne) : "Quoi que l’homme crée, quoi qu’il fasse dans son génie ou son humanité, il sera toujours distancé par le prêtre : où la chair est vaincue, où l’esprit triomphe, toujours l’héroïsme préside : celui qui vit en Jésus-Christ peut comme lui monter au Calvaire". Ce qu’avait bien remarqué les journaux du même bord, comme La France littéraire, artistique, scientifique : "on est heureux, dis-je, d'avoir à signaler un écrivain dont la verve abondante, dont l'originalité charmante, dont la pensée primesautière, ne se manifestent que dans des ouvrages honnêtes et purs". Ces titres d’ailleurs presque toujours opposent Raoul de Navery aux écrivains de l’autre côté de l’échiquier politique, comme Zola, Sand ou encore Dumas.

L'Ange du bagne,  Raoul de Navery, H Gautier, Paris, 1898

On ne peut ici passer en revue tous ses récits, trop nombreux pour ce billet. Simplement en signaler quelques-uns, qui ont connu d’ailleurs une forte vente. Et d’abord la trilogie Patira : Patira (1875), Le Trésor de l’abbaye (1876) et Jean Canada (1877), qui furent publiés jusqu’à très récemment, tous les vingt ans environ, depuis leur première édition. Ces ouvrages content les malheurs de Patira, enfant malingre au service du noble breton Coëtquen. Il n’aura de cesse de tenter de sauver, puis de venger la jeune chatelaine bretonne emprisonnée par ses horribles beaux-frères et de méchants Jacobins, et de préserver son fils, et cela  jusqu’au Canada. Au-delà de jugements idéologiques affirmés (la Révolution française y est considérée comme une abomination), ce roman conte des aventures où les rebondissements se succèdent sans cesse, où les personnages sont très attrayants (ou très repoussants). L’écriture est vivante et parfois épique. L’ambiance de la Bretagne, avec ses légendes celtiques et ses paysages magnifiques, y est bien rendue : "Elle a tout reçu en don, cette terre sacrée : l'héritage de foi des saints qui l'évangélisèrent ; la magnificence des aspects, la terreur des forêts sacrées, les horreurs grandioses de l'Océan qui bat sa ceinture de roches, la grâce des collines boisées que le brouillard estompe dans les lointains et confond avec son ciel gris, souvent nuageux et mélancolique comme le génie de ses habitants". Ce qui peut gêner quelque peu le lecteur actuel, ce sont les aspects quasi saint-sulpiciens du livre, omniprésents.

L'Accusé, par Raoul de Navery, Paris, 1879

Il y a aussi Le Bonheur dans le mariage, qui relate le sort de deux couples, l’un mondain, riche et vide de sens, l’autre pauvre mais pieux, et dont la félicité s’intensifie avec le temps : "Il fallait, pour peindre un tel sujet, un pinceau discret et sûr, capable de ménager toutes les richesses de sa couleur, et n'oubliant jamais la mesure, même aux heures de la prodigalité" (Les Veillées chrétiennes : journal illustré). On a également Le Marquis de Pontcallec (1878), seul roman de l’auteur qui s’engage ici du côté des indépendantistes bretons. Il raconte l’histoire de ce marquis qui monte une conspiration contre le fisc, composé de gens brutaux et arrogants, lancé par le jeune Louis XV contre les paysans armoricains. Cela finira très mal pour lui puisqu’il sera décapité en place publique. Ce texte exalte encore et toujours l’amour de la Bretagne : "Elle reprit sa cruche de grès, remplit les gobelets à la ronde, puis effleurant elle-même une coupe d'étain : -— La Bretagne n'est pas morte, dit-elle ; la Bretagne ne peut pas mourir ! Et comme d'une seule voix les amis de Gildas répétèrent : — La Bretagne ne peut pas mourir ! — Qui la sauvera ? demanda Porzou. — Ses anciens maîtres, répliqua le meunier de Rice". Et le récit s’achève, quand le coupable de la forfaiture est châtié : "au moment où la miséricorde chrétienne de Génofa le couvrait de sa protection, le Dieu de toute justice le frappait à l'endroit même où Mme d'Égoulas solda le prix de sa trahison".

Quant aux Drames de la misère (1874), ils opposent les bas-fonds dépravés et misérables de Paris à un groupe social, pauvre lui aussi, mais sympathique, celui des chiffonniers, mettant en scène un prêtre (évidemment) et un industriel à la recherche de sa fille. Navery cherche ici à répondre aux auteurs de gauche (Eugène Sue, ou Félix Pyat et son Chiffonnier de Paris, etc.), pour montrer dans "toute son ampleur la miséricorde divine". On peut aussi évoquer Le Capitaine aux mains rouges, encore un texte qui montre les ravages de la Révolution française sur la société, et qui se termine sur la supériorité des sentiments sur la raison : "Le cœur primait encore l'intelligence endormie". On peut enfin citer Les Parias de Paris (1882), un de ses récits le plus mouvementés, en lien avec son temps (il est contemporain et se place à Paris), avec rapt d’enfant, assassinats, substitution de personnages, condamnation, puis réhabilitation d’un innocent, exécution capitale, etc. Bref, un feuilleton en accord avec son époque !

Les Parias de Paris : Mésange, Raoul de Navery, Paris, 1889

"Écrivain catholique, Raoul de Navery a eu pendant un certain nombre d'années une réputation de romancière de talent" écrivait Le Figaro au moment de son décès. Et, tente ans plus tard, l’abbé Bethléem, dans son fameux Romans à lire et romans à proscrire, ajoutait "ses nombreux récits et romans, puissamment agencés, très dramatiques et toujours moraux, ont été beaucoup lus". Car elle a eu beaucoup de lecteurs. Et certains de ses titres sont toujours disponibles, en 2022. La sphère catholique a rendu hommage tant qu’elle a pu à Raoul de Navery. Et c’est vrai qu’elle a un joli coup de plume, un rythme prenant, des histoires simples et assez linéaires, mais emplies de rebondissements, sans trêve et sans repos. Si l’aspect religieux peut aujourd’hui agacer bon nombre de lecteurs, si ses personnages, souvent schématiques et peu enclins à changer, la font actuellement plutôt classer dans la littérature pour enfant, elle n’est pourtant pas ennuyeuse pour qui va au-delà. C’est ce que pense une critique actuelle, Christine Luce : "Raoul de Navery est une dame catholique du XIXe siècle mais, à la différence de ses consœurs "très-rasoir" (vous me pardonnerez l’expression) dont Zénaïde Fleuriot était le fer de lance, chaque récit [de] cette romancière […] est aussi un bon roman d’aventures. Malgré le milieu soucieux de convenances dans lequel elle vit, elle campe des personnages originaux et attachants" L’Amicale des Amateurs de Nid à Poussière.

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