Revues savantes de Savoie

Publications disponibles de 1825 à 2009
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En 1772 fut formée, à Chambéry, une Société royale économique dont les travaux devaient avoir principalement pour objet l'agriculture, le commerce et les arts et dont les règlements, approuvés par le roi Victor-Amédée III, furent imprimés en 1774.

Publications disponibles de 1856 à 1954
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La Société savoisienne d'histoire et d'archéologie a été fondée à Chambéry le 6 avril 1855, autorisée le 6 août de l'année suivante et reconnue comme établissement d'utilité publique le 8 octobre 1881. Elle publie un recueil de Mémoires et documents. (Lasteyrie II, p.702)

Publications disponibles de 1879 à 1901

Les différentes Sociétés savantes de la Savoie se sont entendues depuis 1878 pour tenir des Congrès à intervalles irréguliers dans les principales villes de la province. (Lasteyrie II, p.700)

Publications disponibles de 1866 à 1996
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L'Académie de la Val d'Isère, formée à Moutiers le 17 juillet 1865, fut approuvée le 7 septembre suivant et reconnue comme établissement d'utilité publique le 21 mai 1877. Elle a entrepris une double série de publications : un recueil de Mémoires et un recueil de Documents. (Lasteyrie II, p.710)

Publications disponibles de 1859 à 1999
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La Société d'histoire et d'archéologie de la Maurienne a été fondée le 3 janvier 1856 et autorisée le 18 novembre 1861. Elle publie des volumes de Travaux. (Lasteyrie II, p.712)

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Au cours du XVIIIe siècle, à l'imitation de l'Académie française, sont nées des académies provinciales, à caractère surtout littéraire. Parallèlement apparaissent des sociétés savantes dans le domaine des sciences, de l'agriculture, de la médecine. Interdites à la Révolution, elles réapparaissent progressivement sous l'Empire, la plus célèbre fondation est peut-être celle d'une Académie celtique, devenue Société des Antiquaires de France. De nouvelles sociétés correspondant à des curiosités historiques et scientifiques et à une forme de sociabilité partiellement inspirée des modèles anglo-saxons naissent alors. Elles étaient organisées sur le modèle des quatre classes de l'Institut, agriculture, sciences, lettres et art.

Entre la Restauration et la fin du Second Empire sont nées une centaine de sociétés savantes à curiosités multiples. Guizot, ministre de l'Instruction publique de la Monarchie de Juillet souhaitant réconcilier l'ancienne société et la Révolution fonde les grandes institutions de mémoire, Comité des Travaux historiques et scientifiques, Commission des Monuments historiques, Société de l'Histoire de France etc. Pour réaliser l'inventaire des monuments, des archives, il invite les chercheurs à utiliser des méthodes communes et des vocabulaires descriptifs normalisés.Il favorisa la publication des résultats dans de grandes collections nationales comme la collection des documents inédits pour servir à l'Histoire de France. Parallèlement à ces entreprises de l'Etat, l'érudit normand Arcisse de Caumont instaurait un réseau d'archéologues dans toute la France et créait l'ancêtre de la Société française d'archéologie, qui existe encore.

Françoise Bercé, Inspecteur général du Patrimoine