Événement majeur de la guerre franco-prussienne de 1870-1871, le Siège de Paris (19 septembre 1870-28 janvier 1871) a donné lieu à une importante littérature, détaillant aussi bien ses aspects militaires que ses effets sur la population civile. Souvent empreints d’une grande subjectivité, les livres qui le décrivent valent aussi comme témoins de cette époque troublée.
Nombreuses sont les publications du XIXe siècle consacrées exclusivement aux Parisiennes. Tour à tour exaltées, magnifiées, enviées, mais aussi décriées et moquées par une époque particulièrement misogyne, celles-ci sont au centre du tableau de la vie parisienne.
Les dénombrements de la population de Paris sous l’Ancien régime sont purement estimatifs. Il faut attendre le XIXe siècle pour que, dans un esprit positiviste, l’administration livre des statistiques précises et détaillées de la démographie parisienne et de son évolution, qu’elle étudie alors dans les moindres détails, et sous ses divers aspects.
Dès le XVIe siècle, les historiens ont rivalisé pour faire état de leurs recherches concernant Paris, dans les archives des monastères notamment. C’est ainsi que de nombreux ouvrages d’Ancien régime servent encore aujourd’hui de sources pour alimenter l’historiographie de la Capitale.