Le « Cosmorama universel » est une carte à but pédagogique éditée par une mystérieuse « société de bibliophiles et d’historiens » et imprimée à Paris vers 1841 chez l’imprimeur d’estampes et de cartes géographiques Lallemand. Elle donne à voir en une seule vue l’histoire universelle des peuples représentée sous forme d’un prodigieux réseau de fleuves s'écoulant du haut vers le bas du tableau : depuis la supposée création du monde en 4004 av. J.C. jusqu’à l’an 1840.

Imprimée à Rome en 1779, la Nuova ed esatta carta corografica della Sicilia de Giovanni Battista Ghigi, qui cherche à faire connaître les beautés de la Sicile aux voyageurs, savants et curieux, peut être admirée durant l’été au musée de la BnF, dans la Galerie Mazarin.

On est tenté de voir dans cette estampe, emblématique de la série des Cent vues d’Edo d’Hiroshige, un simple hommage à un chat assis sur le rebord d’une fenêtre. L’artiste cache en réalité dans sa composition d’autres sujets : la fête populaire du coq (tori no ichi) et une représentation discrète de la vie des courtisanes. Grâce au dispositif "A la loupe", Gallica vous propose une exploration de cette oeuvre, pour découvrir ce qu'il regarde... et ce qu'il ne regarde pas ! 

Avant de contempler ce Nouveau plan routier de la Ville et Faubourgs de Paris, avec ses Principaux Edifices et Nouvelles barrières, dans le musée de la BnF, ouvert depuis le 17 septembre sur le site Richelieu, parcourez-le dans le détail à l’aide de l’outil « à la loupe » et d’un parcours guidé de cette représentation de la capitale publiée en 1789, à la veille de la Révolution française.