Il y a cent ans… Le prix Nobel de Marie Curie
Marie Curie reçoit en décembre 1911 le prix Nobel de chimie (son deuxième, après celui de Physique en 1903 obtenu avec son mari et Henri Becquerel) pour la découverte et l'étude des propriétés du polonium et du radium.
Gallica nous permet de plonger dans la genèse de ses travaux : les cahiers manuscrits décrivant les travaux sur la découverte de la radioactivité naturelle ont été numérisés ainsi que l'édition revue et augmentée de sa thèse : Recherches sur les substances radioactives .
Pierre et Marie Curie : Travaux et Œuvres scientifiques
Ses travaux sur la radioactivité auront de nombreuses applications industrielles et médicales : durant la première guerre mondiale, elle crée un service radiologique de secours aux blessés (au moyen de voitures équipées d'appareils pour pratiquer la radiologie), expérience qu'elle relate dans l'ouvrage La radiologie et la guerre
Dès 1918, elle peut se consacrer à une autre bataille :celle contre le cancer. L'Institut du Radium, qu'elle a créé en 1914, combine alors recherche et soin. Ainsi considérée comme pionnière de la radiothérapie, de nombreux praticiens publient dès les années 1910 des ouvrages traitant de la radiothérapie pour soigner les leucémies, les cancers du sein ou de la peau.
Dans un numéro spécial, édité dans le cadre de l'Année internationale de la Chimie 2011, la revue Analytical and Bioanalytical Chemistry revient sur les recherches de Marie Curie, reconnaissant notamment ses avancées dans le développement moderne de l'oncologie (Analytical and Bioanalytical Chemistry, Volume 400, Number 6, p.1583-1586).
A cette occasion, la Bibliothèque nationale de France propose une bibliographie célébrant l'Année internationale de la Chimie.
Nathalie Aguirre
Direction des collections - Département Sciences et techniques
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