La pâquerette

Cette petite plante vivace, baptisée Bellis perennis, appartient à la pléthorique famille des Astéracées qui ne comprend pas moins de mille six cents genres et vingt-trois mille espèces parmi lesquelles l’aster, l’artichaut, la marguerite, le chrysanthème… Son nom viendrait soit du fait qu’elle fleurirait à Pâques, soit de sa présence dans les pâturages. Elle se nomme aussi petite marguerite. Une chose est sûre : elle est très courante du fait de sa rusticité, ce qui explique sa présence dans toute l’Europe.
 

La fleur, supportée par une courte tige, pousse près du sol ou, comme le dit l’expression populaire, « au ras des pâquerettes ». Tolérant des sols piétinés, elle se retrouve dans des espaces fréquentés par les hommes et leur bétail, formant des tapis de fleurs. Sa fleur blanche au cœur jaune est visible toute l’année, mais surtout de mars à novembre. En revanche, elle se ferme la nuit, se protégeant ainsi de prédateurs potentiels. Des variétés portent des fleurs rosées en forme de pompon. Les feuilles de la pâquerette peuvent être consommées crues. La plante présente aussi des propriétés médicinales, contre la toux notamment.

[Papier à motif répétitif] : [maquette de papier peint], 1907-1908. Bibliothèque Forney
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Les amoureux ont trouvé un autre usage à la pâquerette : ils l’effeuillent comme la marguerite.
 

Pour aller plus loin :
La sélection botanique du parcours Gallica La nature en images, pour redécouvrir les Grandes Heures d’Anne de Bretagne, des herbiers du Moyen Âge ou du siècle des Lumières, les œuvres de Leonhart Fuchs, de Pierre Bulliard ou de Geneviève Regnault.
A consulter également dans l'herbier de Gallica : la violette des bois.