Le Blog
Gallica
La Bibliothèque numérique
de la BnF et de ses partenaires

1 janvier 2013

Lorsqu’il dépose le brevet de la photographie carte de visite en 1854, Disdéri ne soupçonne sans doute pas la fortune exceptionnelle que va connaître ce procédé quelques années plus tard, et la révolution qu’il va provoquer dans l’histoire de la représentation humaine.

1 janvier 2013

Vous avez un blog et souhaitez l'illustrer à l'aide de documents trouvés dans Gallica ? Inutile d'enregistrer les fichiers pour les "uploader" sur votre serveur : Gallica vous propose 3 solutions simples et rapides pour partager vos trouvailles.

1 janvier 2013

Héritées du Cabinet fondé en 1667 par Colbert et enrichies depuis plus de 300 ans, les collections du département des Estampes et de la photographie comptent parmi les plus belles et les plus vastes au monde. Porté par le souci de les préserver autant que par la volonté de les mettre à disposition du plus grand nombre, le département a mis en œuvre, depuis plusieurs années, la numérisation de ces collections, avec le concours de l'ensemble de ses agents. Nous vous proposons aujourd'hui un panorama des corpus qui ont fait l'objet d'un programme de numérisation et ont été versés dans la bibliothèque numérique Gallica, où vous pouvez désormais les consulter. Concernant les documents numérisés mais toujours soumis au droit d'auteur, nous vous invitons à les consulter sur les postes informatiques de la BnF.

ESTAMPE, PHOTOGRAPHIE, AFFICHE, DESSIN : LES GRANDS MAITRES

Choisis parmi les plus grands maîtres de l'estampe, ce ne sont pas moins de quatorze artistes majeurs, depuis le XVIe siècle jusqu'au XXe, dont les œuvres gravés sont accessibles en ligne. Les burins d'Albrecht Dürer, les gravures de Martin Schongauer, celles de Marcantonio Raimondi, les eaux-fortes de Jacques Bellange et de Norblin de la Gourdaine sont sur Gallica, au même titre que les scènes de genre de Boucher, les paysages d'Hercules Seghers et les estampes tirées du cabinet Crozat. À ces œuvres d'artistes s'ajoutent le recueil dit de la rue Montorgueil, composé de 272 gravures de la fin du XVIe siècle ; seize coffrets à estampe issus eux aussi des collections de la Réserve ; ces jeux de carte florentin, munichois et italiens.

1 janvier 2013

Ludwig van Beethoven (1770-1827)  est l’un des premiers compositeurs à susciter la fascination de ses contemporains à une époque où le mythe du créateur romantique se met en place.  Aussi de nombreux manuscrits ont-il été fragmentés et dispersés par son entourage, jusqu’aux carnets d’esquisses dont on retrouve les pages dans différentes bibliothèques.

Le département de la Musique de la BnF conserve environ 120 manuscrits autographes de Beethoven. Leur numérisation vient s’ajouter à celle des manuscrits déjà proposés en ligne par le Beethoven-Haus de Bonn  et la Staatsbibliothek de Berlin, qu’elle vient parfois compléter (manuscrit des Schottischen Lieder en France  et en Allemagne).

110 de ces manuscrits proviennent de la collection d’autographes que Charles Malherbe, archiviste-bibliothécaire de l’Opéra, transmit à la bibliothèque du Conservatoire de Paris, dont le fonds historique fut transféré par la suite au département de la Musique). D’autres furent donnés directement à des personnalités françaises par le compositeur lui-même (ainsi une page de violon offerte au violoniste Alexandre Boucher) ou par ses proches (Fugue pour quintette à cordes  offerte par Kal Holz, secrétaire de Beethoven à François-Antoine Habeneck, inspecteur du Conservatoire de musique de Paris).

La collection rassemble des œuvres des trois périodes créatrices de Beethoven, dont la composition s’étend de 1791 (Variations à quatre mains pour le pianoforte) à 1826 (esquisses pour les derniers quatuors à cordes), la période tardive étant la mieux représentée. Elle montre également les différentes étapes du travail de composition. Ainsi, 84 des manuscrits sont des esquisses, restant pour certaines à identifier.

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