Le Blog
Gallica
La Bibliothèque numérique
de la BnF et de ses partenaires

1 janvier 2013

Le département des Estampes et de la photographie poursuit la numérisation d’œuvres d’artistes majeurs conservés à la Réserve. Après les burins de Dürer, de Martin Schongauer, de Marcantonio Raimondi et les eaux-fortes de Jacques Bellange et Hercule Seghers, ce sont plus de 900 estampes de Jacques Callot qui sont aujourd’hui mises en ligne, grâce à l’opération de catalogage qui a précédé.

Commencé par l’abbé de Marolles au XVIIe siècle, augmenté sous la Restauration de celui que possédait Vivant Denon, peu d’œuvres de Callot sont aussi complets que celui de la BnF. Sur les 1400 pièces que compte son œuvre, les 900 plus importantes, conservées à la Réserve, ont été numérisées. Si un graveur français est resté célèbre depuis plus de 300 ans, même au-delà du cercle des amateurs d’estampes, c’est bien Jacques Callot (1592-1635), peut-être le seul nom du XVIIe siècle que le grand public connaisse aux côtés de Rembrandt. On se souviendra sans doute avoir lu ce passage des Caractères de La Bruyère dans le chapitre de la Mode, où Démocède, le collectionneur d’estampes obsédé, déclare qu’il a tout Callot, sauf une pièce, « qui n’est pas, à la vérité, de ses bons ouvrages », mais qui lui fait cruellement défaut pour achever sa collection et dont l’absence le torture. Il faut dire qu’en cette deuxième décennie du XVIIe siècle le monde de l’estampe est bouleversé par l’irruption sur la scène artistique d’un artiste qui sut à la fois révolutionner la technique de l’eau-forte et l’exploiter avec une virtuosité de la pointe incomparable, une séduisante imagination qui lui permit de traiter les sujets les plus variés avec une verve spontanée, une science unique du mouvement, un don exceptionnel de grouper les personnages, d’animer les foules, conférant à ses travaux une universalité qui ne s’est pas démodée aujourd’hui.

1 janvier 2013

Charles Michel de L’Epée naît le 24 novembre 1712 dans une famille aisée à Versailles et reçoit grâce à son père, architecte expert des bâtiments du roi, une excellente éducation. Au Collège des Quatre-Nations, il suit l’enseignement d’un philosophe janséniste ce qui concourt probablement à la tolérance religieuse dont il fait preuve tout au long de sa vie. Cette ouverture d’esprit est la raison pour laquelle, jeune diplômé en Théologie de 17 ans, il se résout, pour ne point aller à l’encontre de sa conscience, à renoncer à entrer dans les ordres dès lors qu’on lui impose, dans le cadre de la lutte contre le Jansénisme, de signer le formulaire d'Alexandre VII condamnant la doctrine des Cinq propositions de Cornelius Jansenius.

1 janvier 2013

Dès le début de l’Occupation allemande, des journaux furent confectionnés et diffusés clandestinement par des individus souhaitant lutter contre la propagande officielle et continuer le combat jusqu’à la libération du territoire français. Cette presse, témoin d’une guerre sans merci et de cette « flamme de la Résistance » qui ne s’est pas éteinte, est désormais accessible dans Gallica.

1 janvier 2013

En 2012, pour célébrer le tricentenaire de la naissance de Jean-Jacques Rousseau, l'Assemblée nationale et la Bibliothèque nationale de France rendent hommage à l'oeuvre prolifique du philosophe des Lumières. Au colloque "Rousseau et la Révolution" qui s'est tenu le 9 février, donne suite l'exposition "Rousseau et la Révolution", qui réunit du 10 février au 6 avril 2012 à l'Assemblée nationale un ensemble exceptionnel de manuscrits de Rousseau issus des fonds de la Bibliothèque de l'Assemblée nationale et de la Bibliothèque nationale de France, complétés de pièces du Musée Carnavalet, de l'Institut de France, du Musée Jean-Jacques Rousseau de Montmorency et de la Bibliothèque de Genève.

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